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Hockey sur glace - Division 1 : Nice (Les Aigles)
Hockey sur glace - Nice : Interview Daniel Svedin et Augustin Gillardin
 
Interview réalisée le 16 avril 2009
 
Nice , Hockey Hebdo Martin de Kerimel le 22/04/2009 à 14:27

Champions de D2 l’année dernière, puis qualifiés pour les quarts de finale de D1 cette saison, les deux amis ont déjà vécu une belle aventure sous le maillot niçois. Un bon bilan et un espoir affiché pour l’avenir : continuer à jouer ensemble et à prendre du plaisir sur la glace. Rencontre avec deux gagneurs nés un peu avant les demi-finales retour.


Photo hockey Nice : Interview Daniel Svedin et Augustin Gillardin - Division 1 : Nice (Les Aigles)

Daniel, Augustin, première question : quel est le souvenir que vous gardez de la saison qui vient de se terminer ?

DS : Pour moi, le dernier souvenir, c’est celui d’une lourde défaite. Je voulais vraiment gagner ce match contre Gap à l’extérieur. Je pense que nous avions une vraie chance de le faire, mais ils ont une bonne équipe, et nous n’y sommes pas parvenus… 

AG : Pour ma part, le dernier souvenir de ce groupe, c’est bien sûr aussi ce match un peu raté à Gap. On a eu notre chance, surtout lors d’une supériorité numérique à 5 contre 3 qu’on n’a pas réussi à négocier, quand il y avait 4-2 pour eux. Maintenant, ça restera d’après moi une très bonne saison, pour une première en division 1.

Nice en a vu un peu de toutes les couleurs, cette saison. Au début, c’était même un peu dur. Il a fallu attendre dix matchs pour gagner le premier. Qu’avez-vous pensé à ce moment-là ?

DS : C’est toujours difficile, quand tu joues, de ne pas remporter la victoire. Souvent, nous n’avons pas eu de chance, comme contre Valence au premier match, où on mène 3-2 et où ils jouent à six dans les derniers instants. C’est alors trop dur, ils marquent et c’était compliqué pour un début. Cela dit, on avait un vrai « fighting spirit » cette saison et on s’est approchés chaque fois un peu plus de la victoire. Quand la première est arrivée, contre Garges, l’ambiance a vraiment été géniale. On a mieux joué ensuite. L’année précédente, on avait l’habitude de gagner presque tous les matchs, mais ça a été plus dur cette année. Il y avait davantage de pression du public, celle du coach, celle du président, mais je pense que nous sommes restés concentrés, tous ensemble dans l’équipe.

AG : C’est vrai que le début de championnat en D1, à un échelon supérieur comparé à l’année passée, était difficile, mais je pense qu’il fallait passer par ce chemin-là. La première victoire fut longue à venir, mais on a toujours gardé le moral. On n’était pas inquiets, même si certaines personnes autour du club l’étaient. Nous, on a gardé un état d’esprit de vainqueurs, malgré un certain nombre de matchs nuls et de défaites. Beaucoup a changé, tout de même, pendant l’intersaison. Il a fallu mettre des choses en place au fil des semaines et des mois. Le résultat, c’est que pour une première saison, on a quand même réussi à aller en playoff…
 

Je me souviens que vous aviez inscrit quatre victoires consécutives, bonnes pour la confiance, entre le 22 novembre et le 13 décembre, mais y a-t-il eu ensuite des moments où vous vous êtes sentis mal barrés, où vous avez douté ? Parce qu’il y a tout de même eu aussi des moments plus durs…

DS : Non. Dès le premier match, j’étais persuadé qu’on pouvait aller en playoff. C’était le but de l’équipe. Mon « fighting spirit » me disait d’aller le plus loin possible. Pour moi, le playoff, c’était la seule option possible. Après, et une fois que c’est fait, tu ne peux pas t’en contenter, tu dois te donner encore un autre but. Pour moi, il fallait continuer à gagner ! Dommage que nous ayons joué contre la meilleure équipe de la Ligue. Au départ, on peut bien sûr être optimistes, mais ça reste vraiment la meilleure équipe que nous ayons affrontée. On a fait un bon premier match, mais le second était trop dur… 

AG : Sincèrement, moi non plus, je n’ai pas douté de notre capacité à aller en playoff. C’est un objectif qu’on s’était fixé entre mecs, dans l’équipe. On avait quand même un sacré potentiel et un état d’esprit de conquérants cette année. Que nous soyons capables d’y aller, ça, j’en étais persuadé, et malgré ce qu’on a pu dire sur notre équipe et notre éventuelle participation. C’est vrai aussi qu’on a fini huitièmes, à la dernière place pour la qualification, et qu’on a donc dû jouer contre Gap, la meilleure équipe, qui n’avait connu qu’une seule défaite avant celle qu’elle vient d’enregistrer en demi-finale. Alors certes, ce n’était pas une partie de plaisir de jouer contre cette formation, qui, de son côté, ambitionne mieux, à savoir monter en Magnus. Je leur souhaite, d’ailleurs. Nous, si on nous avait dit qu’on jouerait le playoff en début de saison, on aurait signé tout de suite, c’est certain. 

Vous avez maintenant cette expérience d’une saison de D1 dans les patins. Qu’est-ce qui change, d’après vous, par rapport à la D2 ?

DS : La plus grosse différence, c’est que les équipes sont beaucoup plus proches les unes des autres. En D2, il y a en gros quatre grosses équipes au-dessus du lot. Regarde les résultats de la D1 cette année : de la première à la quatorzième place, c’est vraiment serré. Contre Courbevoie, pour la huitième place, on avait juste un point d’avance. La différence, c’est bien qu’en D1, tout le monde peut battre tout le monde, dans un bon jour. A fortiori en playoff, les meilleurs ont des problèmes. Que tu finisses premier ou huitième, c’est toujours dur ! 

AG : La formule de championnat est différente, aussi. En D2, tu as deux poules et si tu te qualifies pour le playoff, tous les matchs sont ouverts. Comme l’a dit Daniel, tu as quand même 4-5 équipes d’un très bon niveau, capables de jouer en D1. Le reste est un ton en-dessous. En D1, toutes les équipes sont susceptibles de se battre mutuellement. Le niveau reste plus homogène. Tu rencontres aussi tout le monde et tu prends plaisir à affronter toutes les équipes. Il y en a beaucoup avec pas mal d’étrangers, ce qui apporte de l’expérience. En termes de vitesse de jeu, certaines formations vont plus vite, mais je n’ai pas ressenti une différence énorme au niveau du jeu. L’an passé, avec le titre de champions de France, on a quand même dû jouer contre de bonnes équipes, capables d’évoluer en D1. 

Photo hockey Nice : Interview Daniel Svedin et Augustin Gillardin - Division 1 : Nice (Les Aigles)

Avec le recul, toujours, quelle serait la meilleure de vos saisons à Nice ? J’imagine juste que pour toi, Augustin, ce n’est pas la première...

AG : Ah non… 

DS : Pour moi, c’est certainement la D1, quand les scores sont plus serrés. Surtout en tant que gardien, où ton rôle est plus important quand tu joues contre de bonnes équipes. Après, il me semble impossible de comparer avec une victoire en championnat, que ce soit en D1 ou même en D2. C’est un plaisir différent. Si je prends du recul sur la dernière saison, je dirais que j’ai passé une étape. J’ai fait quelques très bons matchs. Peut-être que j’étais juste un peu meilleur l’année dernière. Je ne sais pas pourquoi, c’était peut-être à cause de ma blessure. C’est toujours dur de revenir en bonne forme. Mais bon, encore une fois, je ne peux pas comparer. C’était vraiment bien de gagner le titre en D2, mais aussi agréable de rester et de continuer à jouer pour la D1… 

AG : Pour moi, comme pour Daniel, c’est vrai que c’est difficile de comparer une saison à l’autre. Finir champions, ça restera forcément un très bon souvenir. Cette année, l’échelon supérieur, je pense qu’il me correspond plus par sa vitesse, et son style de jeu différent aussi. Maintenant, même si on n’a pas eu de titre ou de médaille cette année, ça reste une très bonne saison en termes de relations avec les mecs. On a aussi pu rencontrer de bonnes équipes. On a connu la défaite, aussi, comme l’année dernière, deux fois, en championnat. Dans la défaite, on apprend, c’est ce qui est bien. J’espère pouvoir continuer comme ça. Continuer à progresser et à franchir de nouveaux objectifs sont mes priorités.
 

Maintenant, je vous demande de prendre un risque. Qui sera champion cette année, en D1 ?

DS : En fait, moi, je pensais auparavant que Gap allait le faire, mais quand on a joué contre eux, j’ai vu qu’ils avaient quelques faiblesses. Maintenant, je vois plutôt une finale Caen/Avignon, avec Caen favori. Ils ont vraiment de bons joueurs. Ils ont aussi un bon niveau ensemble, un bon collectif. 

AG : Moi, pour la finale, quand on voit qu’Avignon a mis quatre buts d’avance en demi contre Gap, je pense que Gap ne fera pas le retour si la situation se réitère contre Caen. Je vois donc vraiment cette finale Caen contre Gap. Après, pour le titre ? Caen est un ton au-dessus, avec aussi l’avantage d’avoir deux bons gardiens et trois lignes très homogènes. Ils ne descendent pas de Magnus pour rien ! En plus, ils ont une meilleure équipe qu’en Magnus. Compte tenu de tout ça, j’en fais mes favoris.
 

Au fait, autre question, avec le recul : comment il est, Pascal Margerit, comme coach ?

DS : C’est un peu différent, c’est vrai. Il a fait une bonne saison. Je pense juste qu’il devrait parler davantage sur le banc, pousser les gars. Pascal est plutôt réservé et nous laisse jouer par nous-mêmes, sans trop en dire. C’est important, je crois, d’avoir un coach pour dire quand les choses vont mal, ou même quand elles vont bien. C’est ce que j’attends, mais c’est juste mon opinion. Chacun a son style. Peut-être aussi que, sachant que c’est sa première année comme coach, il va apprendre. J’espère qu’il va continuer. Il va prendre de l’expérience. Ce sera bien pour des types plus jeunes d’écouter ce qu’il a à dire. Il va s’améliorer s’il poursuit. 

AG : Margot et moi… ça a été mon capitaine, j’ai été son capitaine, et maintenant, c’est mon coach. C’est vrai qu’il y a eu des statuts vraiment différents entre nous. Cette année, en tant que coach, je pense qu’il a fait plus que son boulot. Comme le disait Daniel, il va apprendre au fil des années. Entre lui et Peter Almasy, c’est sûr que ce n’est pas du tout le même style. Il va prendre de l’expérience et de l’âge. L’année dernière, Peter m’avait conseillé de rester. Il m’avait dit que Pascal allait m’apprendre pas mal. Comme je l’ai d’ailleurs dit à Margot lui-même, je ne le regrette pas. Après, mon opinion à moi, c’est qu’il est peut-être trop gentil avec nous. Il est comme il est, mais ce qu’on aurait pu lui reprocher durant la saison, c’est d’avoir été trop proche de nous. Remarque, c’est toujours délicat, quand tu as joué avec certains joueurs, de faire la part des choses. Il a su la faire, nous a bien fait comprendre que c’était lui le coach et qu’on pouvait tout de même compter sur lui. En ce qui concerne les objectifs fixés, il les a tous relevés avec succès. Pour une première saison, je pense qu’il est également satisfait de son parcours. 

DS : J’ajouterai un truc. Beaucoup pensaient qu’on redescendrait en D2 aussitôt. Il faut soutenir Pascal, parce qu’il a vraiment fait une bonne saison, je pense. 

AG : Je suis d’accord. 

Bien. Nice finit donc huitième. Est-ce un exploit ou le club est-il à sa place ? D’autres équipes vous-ont elles surpris cette année, en bien ou en mal ?

DS : Question difficile. Je pense que nous sommes l’une des équipes surprenantes. Personne n’avait vraiment confiance en nous, on nous voyait plutôt comme une bonne équipe de D2, et puis on s’est retrouvé dans le top 8 dans le milieu de la saison. Tout le monde pensait alors que nous allions rentrer dans le rang, mais on est restés forts et on a atteint le playoff.
 

Les équipes classées derrière te paraissent-elles moins bonnes ?

DS : Non, absolument pas. La preuve, c’est qu’on a eu des difficultés contre elles. En fin de saison, on a gagné 3-2 seulement contre Viry et c’était vraiment serré contre Annecy, quand on a mené 4-1 avant qu’ils ne reviennent. Tout le monde peut vraiment battre tout le monde : il faut être concentrés et bien préparés à tous les matchs. C’est trop serré pour se relâcher. 

AG : Cette année, c’est vrai que c’est difficile de déterminer si les équipes devant ou derrière nous sont réellement meilleures ou moins bonnes. Je pense qu’on est plus ou moins à notre place. Au vu de notre potentiel et de nos résultats, on mérite cette place, même si on a quelques regrets d’avoir laissé passer quelques matchs. Il faut souligner aussi qu’on a eu des hauts et des bas et pas mal de joueurs blessés cette saison. On a perdu des matchs bêtement et on en a gagné d’autres sur un coup de chance : ce sont les aléas du sport. Maintenant, c’était une bonne saison, avec des matchs serrés toute l’année. On a très peu de victoires avec beaucoup de buts d’écart. On se rend donc bien compte que le niveau entre les équipes est assez homogène. 

Photo hockey Nice : Interview Daniel Svedin et Augustin Gillardin - Division 1 : Nice (Les Aigles)

Parmi les joueurs que vous avez affrontés, y en a-t-il un que vous voyez comme la référence de la D1 ?

DS : Oui, absolument. Il y a Carl Lauzon, à Avignon, et un autre Canadien, Sébastien Gauthier, à Cergy. Bien sûr, à Gap, il y a aussi Jiri Rambousek. Parmi les gardiens, il y en a aussi des bons, Sylvain Michaud de Cergy, par exemple. Alors oui, bien sûr, il y a de très bons joueurs en D1. J’en suis convaincu ! 

AG : Moi aussi. Quand tu vois les statistiques de certains mecs, tu te dis que ce sont de sacrées pointures. Daniel me fait signe… très honnêtement, c’est vrai que cette année, on avait le meilleur gardien de la D1. Il l’avait prouvé l’année dernière en D2 et il nous a encore beaucoup aidés. Heureusement qu’il était là lors de certains matchs ! Pour en revenir aux joueurs qui ont marqué cette année en D1, je dirais que Carl Lauzon fait effectivement un énorme boulot à Avignon, avec encore deux buts en demi-finale. Sébastien Gauthier, à Cergy, il met aussi trois buts et une assistance en quatre points… ce sont des joueurs assez énormes. Jiri Rambousek qui fait une grosse saison, après avoir été blessé au début. D’après moi, voilà trois joueurs qui, sans m’impressionner, me paraissent tout de même au-dessus du lot. 

Sans parler d’argent, qu’est-ce qu’il faudrait, d’après vous, pour que Nice continue à progresser ?

DS : Question difficile, encore. Pour commencer, je pense qu’il faudrait arrêter de changer de joueurs tous les ans. C’est l’un des plus gros problèmes. Si tu regardes trois ans en arrière, tu te rends compte qu’il y a eu beaucoup de changements chaque année. Il faudrait donc trouver une stabilité, faire en sorte que les gars restent plus d’une année. C’est difficile, chaque année, de mélanger vingt mecs et de leur faire faire du bon travail. Il faut en trouver quelques-uns qui restent et de les laisser jouer ensemble. Je pense qu’il faudrait trouver huit gars vraiment bons et construire l’équipe autour d’eux. Ce serait un bon début pour l’équipe. 

AG : Daniel a raison. Il y a toujours de sacrés changements à l’intersaison. Depuis trois ans que je suis là, on n’a jamais réussi à garder un noyau. Un peu plus cette année, c’est vrai. Après, ça bouge tellement que les affinités sont dures à créer, même si les automatismes se font au fil de la saison. Pour une certaine continuité dans l’avenir, pour un état d’esprit, ce n’est pas bon de changer 70% de l’effectif. Or, cette année, il y a eu un changement de président, un changement d’entraîneur… ce n’est pas que ce soit mal, mais il ne faut pas que ce soit comme ça toutes les années. Je pense aussi qu’il faudrait que les gens aient la possibilité de s’investir un peu plus dans le club. Ils essayent à leurs moyens, bien sûr, mais pas toujours de la bonne manière. Il faut comprendre qu’on est en D1. Il y aura certaines choses à refaire et d’autres à ne pas refaire. C’est important de tirer les bonnes conclusions de la saison pour préparer l’avenir.
 

Pour finir, j’ai envie de vous demander comment vous terminez la saison. Vous avez été blessés tous les deux. Et maintenant ? Plutôt rincés ou bien plutôt en forme, et déjà prêts à repartir ?

AG : Je ne veux pas attendre la traduction pour Daniel, j’ai trop envie de répondre à cette question ! Moi, j’ai été blessé juste avant les playoffs et j’ai pu revenir juste avant. Je ressens encore une petite douleur, mais j’avais tellement envie de jouer ces matchs-là que ça n’a pas été un problème ! S’il fallait continuer, si j’avais le choix, je le ferais sans hésiter. La saison s’est arrêtée et pourtant j’ai tellement envie de jouer, et de gagner surtout, avec l’état d’esprit qu’on a pu avoir cette année ! Il n’y a vraiment eu aucun souci entre joueurs dans l’équipe. Et même maintenant, si on pouvait monter sur la glace pour faire un petit entraînement, je dirais : pourquoi pas ?

DS : Bien sûr que je serai prêt à m’entraîner, moi aussi ! Dommage que la saison soit déjà terminée et qu’on ne soit pas allé plus loin que le quart de finale ! Mon « fighting spirit » me pousse toujours vers l’avant. Ma vie, c’est le hockey ! Comment voudrais-tu que je m’arrête ? C’est impossible ! Il faut continuer !

AG : Quand tu penses à la saison, la plupart d’entre nous avait vraiment l’esprit combatif. Quand tu vas en quarts de finale, tu as toujours envie d’aller plus loin. Daniel vient d’un pays étranger. Moi, mes parents habitent sur Paris, ce qui n’est pas non plus la porte à côté. Je ne les vois pas souvent, mais je ne regrette rien. Je suis venu ici pour le hockey et j’ai envie de m’y investir encore plus ici ou ailleurs, parce que c’est ce que j’aime et que l’esprit de compétition me manque déjà.
 

Très bien. Mais d’ici là, qu’est-ce que vous allez faire pendant les vacances, si tant est que vous ayez des vacances ?

DS : Oui, je vais en prendre un petit peu en rentrant chez moi. Je vais d’abord profiter pour voir ma fille, qui me manque vraiment beaucoup quand je suis ici. Ensuite, je vais voir mes amis et ma famille, ce qui est très important pour trouver de l’énergie et faire les entraînements dont j’aurai besoin. Il faudra aussi que je réfléchisse à la saison prochaine. J’espère vraiment en faire une nouvelle avec mon pote Aggie… 

AG : Quand j’entends Daniel dire ça, ça me fait vraiment plaisir. Je joue avec lui depuis deux ans et je pense la même chose ! Pour ce qui est des vacances, je vais en profiter un peu pour mettre les patins de côté. D’ici quelques semaines, on reprendra le sport doucement et, comme lui, j’espère aussi pouvoir remonter sur Paris voir toute ma famille, mes amis, les joueurs d’Amiens afin de me ressourcer. Cependant, à côté du hockey, j’ai eu la chance de trouver il y a 2 ans maintenant un bon compromis, un poste dans une agence immobilière, chez Century 21 pour ne pas la citer, en tant qu’agent immobilier. Je me dois de respecter mes engagements envers eux, car ils m’ont vraiment permis de concilier hockey et travail. Comme Daniel l’a dit, j’espère aussi jouer encore avec lui l’année prochaine. Depuis deux ans maintenant, on est tout le temps ensemble. On a le même état d’esprit. On est des combattants et on ne vise que la gagne ! Je dois penser aussi à la saison prochaine même si celle-là vient juste de se terminer. Bref, tous les deux, on espère trouver quelque chose qui corresponde à nos ambitions !


Vous pouvez retrouver toute l'actualité des Aigles de Nice sur le site officiel du club : www.nicehockey.com

Note de la rédaction : Nous remercions Daniel et Augustin pour le temps consacré à cette interview ainsi que Martin pour les propos recueillis. Les photos nous ont été gracieusement fournies par Augustin et Martin.

 
 
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Réactions sur l'article
 
Martin K a écritle 23/04/2009 à 13:31  
C'est vrai que je n'en ai plus fait depuis un moment et que je suis très en retard sur les réactions d'après-match.

J'ai prévu de me rattraper et j'essayerai de ne plus être ainsi en décalage la saison prochaine.

Content que cette interview semble intéressante, en tout cas.
Niçois a écritle 23/04/2009 à 11:32  
Pourquoi n'y a t'il plus d'interview sur le site de Nice ?
Sylvain a écritle 23/04/2009 à 09:59  
Une très belle saison pour les Niçois qui progressent d'année en année
Julien a écritle 22/04/2009 à 20:03  
Encore du très bon boulot
Vraiment sympa, et puis les photos sont cools. Bonne chance à vous les gars
#51 a écritle 22/04/2009 à 17:48  
C'est moche de louper un entrainement pour une interview !

A bon entendeur :D
RED a écritle 22/04/2009 à 15:49  
Merci pour cette interview! J'espère qu'on pourra voir les résumés de matchs de Nice de la même qualité la saison prochaine! Merci et bonne continuation
 
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