Photo : François Celce

Bonjour Mickaël peux tu te présenter ?
Bonjour, je m'appelle Mickael Gasnier, j'ai 21 ans et j’étais gardien de but aux Rapaces de Gap jusqu’à la semaine dernière.

Quel sont les clubs où tu as joué. Mineur et seniors.
J'ai commencé le hockey à Rouen à l'âge de 4 ans. Après mon bac, j’avais eu un avant-goût du hockey international lors de mes sélections en équipe France U18 et U20, et j’ai eu envie de relever le défi de l’Amérique du Nord. Je suis donc parti 3 ans au Canada où j’ai joué pour les Harrington Icebergs avec, en toute modestie, plusieurs distinctions individuelles.

Comment es-tu arrivé à Gap ?
Je voulais bouger, et les offres en ligue universitaire américaine n’étaient pas très intéressantes. Un retour en France était peut être une solution de facilité, d’autant que j’y retrouvais ma copine. J’étais très attiré par un club des Alpes parce que la culture hockey y est forte. Je me suis renseigné sur les opportunités et Lionel Charrier (FFHG) m'a mit en contact avec le Président Obninsky de Gap. La suite on la connaît.

Peux-tu nous résumer ta saison sous les ordres de Patrick Turcotte.
Je ne connaissais pas Patrick, mais je savais un peu à quoi m'attendre avec le coaching de style Canadien. Un coach qui est clair sur ses attentes et sait taper du point sur la table quand il le faut, tout en me permettant de sortir le meilleur de moi-même à chaque occasion. Je jouais peu à mon arrivée, mais j’ai progressivement conquis le filet ce qui m’a permis d’aider le club de Gap à terminer 1^er du championnat.

Photo : Nicolas Fradin © 2009

Et celle sous la direction d’Andrej Svitac.
A vrai dire, je m’attendais à retrouver Pat ou Christian Marcoux comme entraineur chef, espérant bâtir sur nos acquis. Avec l’arrivée d’un nouvel entraineur en même temps qu’un autre gardien, j’avais conscience d’avoir à confirmer mes performances passées. Si j’en crois les commentaires, je pense y être parvenu mais étant encore d’âge junior, j’ai dû lutter au coté des Juniors Elites jusqu’à la fin de la saison, ce qui a obligé l’entraineur à confier le filet de la D1 à Jakub Macek. André est sans doute plus à l’aise avec un gardien dont la culture est plus proche de la sienne, et cela a probablement été déterminant dans le choix du gardien pour la prochaine saison. Je dois quand même dire que le soutien du public gapençais m’a énormément aidé cette saison, surtout lorsqu’il me réclamait.

Quelle va être ta destination pour la saison à venir.
Je me sentais vraiment Gapençais et j’avais vraiment compris que je resterai la saison prochaine. Je ne m’étais donc pas préparé à quitter Gap. La surprise digérée, il faut rebondir, et ce n’est probablement pas la dernière fois de ma carrière. J’ai également demandé à André un entretien avant que je ne parte de Gap pour essayer de savoir ce qui n’a pas été ou ce qui a été afin de progresser de ce côté la. J’espère que celui-ci aura lieu. J’aime les défis, voire les aventures, et surtout les expériences humaines. Je crois avoir laissé une bonne impression partout où je suis passé ce qui me permet d’avoir quelques contacts en France et à l'étranger, même si c’est un peu tard pour trouver de bonnes places. Je n’ai pas vraiment de préférence ; j’aime quand « ça chauffe », avec des gens passionnés et auprès de qui j’ai le sentiment d’apprendre quelque chose. Le « frisson » de l'étranger m’attire toujours, mais j’adorerais prendre mes responsabilités au sein d’une équipe française ambitieuse et accueillante.

Merci Mika, tu auras marqué de ton passage le club « des Rapaces de Gap », toute l’équipe d’Hockey Hebdo te souhaite bonne chance. Nous suivrons ta saison future sur le web.
Merci à vous !