Hockey Hebdo : On est passé par toutes les émotions ce soir. La joie après avoir rapidement mené 2-0, la tristesse avec la grave blessure de Julien (Desrosiers) et la joie à nouveau suite à tes superbes arrêts en fusillade. Raconte-moi ce match de ton point de vue s’il te plaît.

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Trevor Koenig : Je pense que nous avons à faire à 2 très bonnes équipes, très proches en performances comme nous l’avons vu ce soir. On a réussi à en marquer 3, eux aussi. Personne n’a abandonné. Ils ont su profiter de leurs power-play, ce que nous n’avons pas réussi. Je ne pense pas que l’on ait été affecté mais plutôt motivé à l’idée de remporter ce match.

H. H. : Comme tu me l’as dit, Rouen a loupé beaucoup d’opportunité en power-play ce soir. 1/10, ce n’est pas terrible…
T. K. : C’est vrai que c’est quelque chose qui peut te faire remporter un match mais aussi te le faire perdre… On a travaillé dur ensemble pour essayer d’avoir l’avantage en power-play. Si on ne score pas pendant ces phases, on n’est pas capables de battre une équipe si proche en niveau et cela peut se retourner contre toi. C’est important que l’on saisisse nos chances sur ces phases et surtout, dès demain !

H. H. : T’attendais-tu à des fusillades ?
T. K. : Comme je l’ai dit, ce sont 2 équipes très proches. Ce n’est pas la meilleure façon de désigner un vainqueur. C’est peut-être la première fois que je participe à des fusillades en play-offs. Mais on a eu la chance d’avoir de bons tireurs.

H. H. : A Bercy, tu n’as pas eu de chance mais ce soir, c’était ton soir et surtout une manière de célébrer la victoire pour Julien.
T. K. : Nous sommes proches. Nous sommes tous proches, les 20 joueurs sans exception. Si on perd quelqu’un, cela nous touche. Nous voulions l’emporter pour Julien et on veut l’emporter pour tous les autres. J’espère juste qu’il n’est pas blessé gravement. J’espère qu’il remarchera très vite et qu’il nous verra brandir la Magnus !

H. H. : Et c’est vrai qu’il y a un vrai esprit d’équipe dans le vestiaire.
T. K. : C’est un esprit d’équipe caractéristique d’une équipe potentiellement championne. Elle est composée de joueurs qui ont déjà remporté des titres nationaux. C’est ce qui fait que nous avons ce bon esprit. On joue chacun pour les autres.

H. H. : Merci Trevor. Bonne chance pour demain.
 

Hockey Hebdo : La victoire vous tendait les bras ce soir malgré la mauvaise entame de votre équipe…
Damien Fleury : Oui c’est clair que l’on y croyait surtout quand on a pu revenir à 3-3. Ca va aux penalties et j’ai le match au bout de mes mains. Et là, je ne suis pas capable de le mettre. Je suis désolé pour l’équipe. Demain, c’est un autre match. On a à cœur de gagner et montrer qu’on est prêt physiquement. A nous de faire le même match demain mais en l’entamant d’une meilleure façon.

H. H. : C’est une grosse déception en tout cas ce soir. Allez-vous être capables de vous relever dès demain ?
D. F. : Oui, c’est une grosse déception mais ce sont les play-offs. Ce n’est qu’un match. Demain est un autre match. On va tout faire pour le gagner et repartir d’ici avec une victoire. On va se donner à 200 % pour gagner. On n’a pas le choix. Il faut absolument revenir à Grenoble avec une victoire.

H. H. : Est-ce que ce fut aussi physique que prévu ?
D. F. : Oui, ce fut physique. On aura répondu présent. On a montré que physiquement, on était là, prêt à livrer une grosse bataille. Vivement demain soir !

H. H. : Merci Damien.
 

Hockey Hebdo : Bonsoir Kaï. Rouen aurait pu l’emporter plus facilement si vous aviez réussi à marquer ce 3e but à 2-0 mais Grenoble a su saisir sa chance et aurait bien pu l’emporter ce soir.

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Kaï Öhberg : C’est vrai qu’on a bien entamé notre match mais ils ont surtout eu un bon penalty kill en seconde période. Ca leur a permis d’emmagasiner de la confiance. Ils ont commencé à prendre le jeu à leur compte. Mais je pense que l’on a pris le match par le bon bout malgré ce qui s’est passé.

H. H. : Est-ce que tu penses que la remontée de Grenoble est due au manque d’efficacité de votre équipe en power-play ?
K. Ö. : Je pense que la confiance qu’ils ont eue quand ils ont tué notre 5 contre 3 a fait qu’ils sont revenus dans le match. J’aurais espéré que cela marche mieux pour nous mais ça n’a pas voulu.

H. H. : Penses-tu que c’était plus physique que contre Chamonix ?
K. Ö. : Bien sûr. Mais ce sont des matchs que nous aimons jouer. C’est une chose que nous aimons, nous les joueurs.

H. H. : A quoi t’attends-tu demain ?
K. Ö. : Je pense que ce sera physique. Mais si nous jouons comme nous l’avons fait en 1ère période ce soir et que nous contrôlons bien le jeu, que nous scorons nos power-play et que nous jouons plus simple, ce sera plus simple pour nous. C’est la clé de la victoire.
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H. H. : Vous n’avez frappé au but que 3 fois au 3e tiers. Est-ce du à la grave blessure de Julien qui a fait que vous pensiez plus à lui qu’au match ?
K. Ö. : Tu ne sais plus où donner de la tête quand quelque chose d’aussi sérieux arrive. Ce n’est jamais cool pour personne.

H. H. : Voudrais-tu dire quelques mots pour Julien ?
K. Ö. : Je sais que c’est très difficile pour toi en ce moment mais nous allons remporter la Magnus pour toi Buddy !

H. H. : Merci Kaï.