Hockey Hebdo : Bonsoir Daniel. Ce soir, c’est frustrant. Vous avez beaucoup tenté car Chamonix a eu une multitude d’infériorités numériques mais ce soir cela ne voulait pas. Quel est ton sentiment après cette défaite ?
 | | Photographe : Stéphanie Ouvry | |
Daniel Babka : C’est la mauvaise partie du hockey, du sport. Des fois, rien ne veut aller dans ton sens. Comme tu l’as dis, on a eu énormément de chances en seconde période. On n’a pas su profiter des supériorités, du trafic devant la cage. Le gardien a laissé peu de rebonds ou quand il y en avait, on n’en profitait pas. La dernière période fut compliquée car on tente nos chances avec la sortie de Sébastian et on prend ce but. Cela nous rend nerveux pour les échéances qui arrivent. Cela est parfois profitable de tomber si bas car tu ne peux que ressortir la tête de l’eau. J’espère vraiment que la semaine prochaine sera meilleure, bien meilleure. Contre Strasbourg, on devra jouer simple, patiner plus et que j’espère que les joueurs absents et malades pourront faire leur retour. J’espère qu’on aura du succès la semaine prochaine. Mais le prochain match, c’est Strasbourg et on doit se concentrer là-dessus. Demain, le repos et la récupération nous feront du bien. On se doit d’être plus concentrés et intelligents dans ce genre de match.
H. H. : On pense que tu as été le meilleur défenseur de Rouen ce soir mais cela ne doit pas te combler, on s’en doute bien. Personnellement, comment ça s’est passé pour toi ce soir ?
D. B. : La tâche ne fut pas facile non plus ce soir car on a joué à 5 défenseurs. Ce n’est pas évident de jouer avec une paire défensive qui change. Mais le souci, ce soir, fut devant la cage adverse. On doit être plus efficace et ce match de ce soir doit être un signal de ce que l’on doit améliorer.
H. H. : Merci Daniel. Bon courage pour la suite.
Hockey Hebdo : Dans un premier temps Florian, je pense que la joie doit être intense de gagner à Rouen. Vous êtes une bonne partie du match en infériorité numérique et malgré cela, vous avez su l’emporter. Explique-nous ce qui a fait que vous repartiez avec la victoire ce soir.
Florian Hardy : On venait un peu en mission commando ici car il nous manque pas mal de monde. Laurent Gras, Kévin Igier et d’autres encore n’étaient pas du voyage ce soir. Sans ces joueurs clés, il a fallu gagner avec le cœur et du courage. On savait que ça allait être dur, on connait l’équipe de Rouen, le talent qu’ils ont. On arrive à enchaîner depuis 3 matches, à se ressouder, à reprendre confiance en nous. La confiance a beaucoup joué ce soir car on a pu compter chacun sur les autres.
H. H. : On a vu d’autres équipes à Rouen venir bien jouer mais repartir avec une défaite mais ce soir, tu sors quand même le match qu’il faut, le match de la saison.
F. H. : Je ne sais pas si c’est le match de la saison car il en reste encore (Rires). J’espère faire d’autres performances comme celle-ci. Il y a des soirs où tout va bien et ce soir, cela en fait partie. C’est pour cela que l’on joue au hockey, pour des moments comme ça. On veut tous réaliser ce genre de matches dans des patinoires pleines. Je peux revenir ici la prochaine fois et en prendre 5… Ce sont des soirs comme ça où rien ne peut nous arriver ! Il faut en profiter.
H. H. : La double victoire face au Mont-Blanc combinée à celle-ci doit faire du bien à votre équipe. La zone rouge s’éloigne de vous.
F. H. : On a vécu un calvaire en première partie de saison. Jusqu’au match contre Strasbourg, on a eu un énorme passage à vide. Pourtant je joue dans la meilleure équipe dans laquelle je n’ai jamais évolué. Ce sont des choses difficiles à comprendre, pourquoi nous avons perdu autant de matches. On arrive à enchaîner une 4e victoire de suite. On joue Villard la semaine prochaine, match qui sera aussi décisif. Et tout ça grâce à la solidarité que l’on a su mettre contre Mont-Blanc car eux aussi avec la rage de vaincre. Ce sont toujours des victoires au courage !
H. H. : Merci Florian et bonne chance pour la fin de saison.
Hockey Hebdo : Bonsoir Sébastian. On sait que la frustration est là ce soir car malgré un bon match de ta part, tu prends 2 buts. Explique-nous comment ça s’est passé pour toi ce soir ?
Sébastian Ylonen : Au premier tiers, on se fait dominer, je prends pas mal de lancers. Mais j’étais bien dans le match. On mène 1-0 donc le bilan sur ce premier vingt est bon. Ensuite, je ne sais pas pourquoi mais on a beaucoup moins tenté et pourtant, on a joué souvent en supériorité. On n’a pas su concrétiser. On prend 2 buts. Sur le tir de pénalité, je veux m’avancer et ma crosse glisse de mon gant. L’arbitre siffle pénalty. C’est rageant car le puck rentre tout doucement dans la cage. Le troisième a été une copie du 2e. Je prends peu de lancers et on ne concrétise pas. Ils ont bien joué en face ce soir.
 | | Photographe : Stéphanie Ouvry | |
H. H. : Est-ce que tu pense que l’absence de Marc-André (Thinel), les lignes modifiées tant en attaque qu’en défense avec l’absence de Juha (Alen) ont fait que ce soir, ce fut difficile ?
S. Y. : On sait que Marc-André, Juha et Teddy (Da Costa) sont des joueurs importants dans l’équipe. Même sans ces 3 joueurs, on est au-dessus de Chamonix en terme d’effectif. C’est dommage.
H. H. : Mardi, Strasbourg arrive rapidement. Est-ce une chance de rejouer cette équipe après votre confrontation de la semaine dernière ?
S. Y. : C’est bien de jouer ce type d’équipe car ça joue bien. Ils se sont un peu relâchés en fin d’année. Ce sont toujours des bons matchs, surtout avant la coupe d’Europe. Cela va nous permettre de nous roder. Il faut qu’on gagne, qu’on garde cette première place au championnat.
H. H. : Dernière question, tu es venu à Rouen avec l’optique de jouer : tu joues quasiment toute la coupe de la ligue, et ce match de Magnus ce soir. Quel est ton bilan à mi-saison ? Etait-ce un bon choix de venir sur les bords de Seine ?
S. Y. : C’est sûr, l’année dernière j’avais joué 3 matches et là j’en suis à 9… toutes compétitions confondues. Je suis très content car en junior, ça se passe bien aussi. Les entraînements sont très bons et c’est aussi la raison pour laquelle je voulais venir ici ; être au côté du gardien de l’équipe de France.
H. H. : Merci Sébastian.
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