Le SKA fou furieux de sa défaite d'hier soir arrivait sur-motivé sur la glace, en face le Barys allait tout tenter pour contrer l'ours russe blessé dans son orgueil. Les Pétersbourgeois démarrent la partie à cinq cent à l'heure, la défense kazakhe est vite débordée, mais Vitaly Eremeev tient bon sous la pluie de tirs. A force de tenter Saint-Petersbourg finit par ouvrir le score par Kucheryavchenko. Le SKA desserre la pression, erreur, puisque le Barys en profite pour s'installer, Fedor Polischuk fait trembler les filets russes. Les Pétersbourgeois reprennent alors leur jeu et éliminent rapidement les Kazakhs mais ils se heurtent à Eremeev qui virevolte de tous côtés. Finalement le portier kazakh va être trahi par ses propres joueurs, puisque le Barys est sanctionné d'un tir de pénalité, Sushinsky en profite pour faire repasser Saint-Petersbourg devant. Dès la reprise Mattias Weinhandl toujours aussi bon, marque à son tour. Astana sombre et la note aurait pu être plus salée, si Eremeev ne rivalisait pas de talent devant son filet. Les Kazakhs complètement dépassés font ce qu'ils peuvent pour arrêter leurs rivaux, mais les pénalités fusent, Alekseï Yashin fait parler son talent pour marquer un très beau but collectif. Saint-Petersbourg à l'instar du croiseur "Aurore" amarré à Kronstadt dans le golfe de Finlande, bombarde le but adverse, Eremeev trempé de sueur continue de lutter seul face à l'adversité. Dans le dernier tiers Saint-Petersbourg continue de chasser la panthère des steppes, et Tony Mårtensson déjoue tout le monde, repique au centre et mystifie le malheureux portier du Barys. Dans la minute qui suit Denis Denisov de son slap puissant à la ligne bleue déjoue le courageux Vitaly Eremeev masqué. Saint-Petersbourg contrôle jusqu'au coup de sirène qui envoie le SKA en finale et Astana en match pour le bronze, mention spéciale au gardien kazakh qui a tenu bon jusqu'au bout sans jamais baisser les bras.

Christoph Perren pour bish.ch

Le Slovan Bratislava rejoint la finale du tournoi

Genève - Bratislava : 5-6
 
Les Genevois démarrent très vite le match, et ils apportent vite le danger sur la cage slovaque, le Slovan se recroqueville sur son but. Mauvaise tactique, puisque John Gobbi ouvre le score pour Genève. Les Grenats continuent de pousser et Jeff Toms double la mise. Bratislava réagit enfin et inverse la tendance, Demel en solitaire réduit le score. Les deux équipes rentrent aux vestiaires pour chercher un second souffle, le début de la seconde période et âprement disputé, petit à petit le Slovan se montre de plus en plus dangereux. Huna slape, David Skokan idéalement placé devant les filets suisses, dévie dans le but pour l'égalisation. Bratislava se remet en selle, mais est pénalisé dans la foulée, belle aubaines pour les Aigles qui s'installent dans la zone adverse et Brian Pothier ne tarde pas à trouver la faille. Le Slovan ne s'emballe pas et attends patiemment son heure, Martin Bakos est à la conclusion d'une superbe action qui termine dans les filets genevois. Le GSHC accuse le coup et ralentit, les Slovaques se jettent alors corps et âme dans la bataille. Richard Huna se décale, il emporte avec lui la défense suisse et déjoue Tamo pour faire passer devant son équipe, juste avant le coup de sirène. Dès la reprise, Bratislava semble toujours en pleine forme, les Slovaques poussent et Jozef Kovacik fait sauter le verrou. Les Slaves vont être puni de leur indiscipline, en effet profitant d'une supériorité Lerg réduit le score. Le Slovan repart de l'avant et prend des risques pour tuer définitivement le match, les Slovaques monopolisent la rondelle, et Richard Huna marque une seconde fois, donnant un peu d'air à Bratislava. Genève en difficulté tente le tout pour le tout, les Suisses se heurtent à la défense slovaque qui se sacrifie pour tenir le score, finalement Tomy Salmelainen fait trembler les filets slaves. La pression change de camp, mais il ne reste qu'une poignée de secondes à jouer, le Slovan resserre les rangs et tient bon jusqu'au buzzer qui les délivrent. Bratislava se qualifie pour la finale, le Servette défiera Astana pour sauver le bronze.