Les Dynamistes démarrent plus vite que leurs rivaux d'Extrême Orient, ils sollicitent
Murygin qui répond bien présent. La pression monte sur le but de Khabarovsk, et les Moscovites se déchaînent, en fin de tiers
Martin Strbak d'un slap terrible ouvre le score. Dans le second tiers les deux équipes se contentent de pousser le palet et la partie devient enuyante, il n'y a presque rien a signaler, si ce n'est le magnifique mouvement de
Cipulis pour éliminer le défenseur du OHK, et d'adresser un tir fulgurant qui termine dans la mitaine de
Garnett. L'Amur s'emballe dans la dernière période, les tirs fusent mais
Michael Garnett reste impérial, la défense moscovite fait un travail remarquable et bloque les offensives adverses les unes après les autres. L'OHK Dynamo est sanctionné d'un tir de pénalité,
Ling s'élance, il patine vite, mais le gardien canadien ne tremble pas et bloque le palet avec sa jambière. Peu de temps après ce sont les Bleus et Blancs qui héritent d'un tir de pénalité,
Kolnik fonce à 100 à l'heure mais il décoche son tir trop tard et
Alekseï Murygin avait déjà refermé l'angle.
Le "Club Uni" s'impose sur le plus petit score et à montré que sa défense serait dure à percer, par contre son attaque semble un brin brouillon.
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hc-torpedo |
Nijni Novgorod battu d'entrée |
Nijni Novogord -
Omsk : 2-4
Alors que la presse annonce l'échange de
Kari Ramo à Montréal contre
Cédric Desjardins, c'est bien le Finlandais qui garde les cages sibériennes contre l'équipe hôte. Le Torpedo poussé par son public entrait mieux dans le match que son adversaire, à force de tentatives le verrou omskien sautait, et
Leos Cermak ouvrait la marque. Nijni Novgorod un peu dépassé par la vitesse d'éxecution de l'Avangard s'en remet à son gardien autrichien, et
Brückler fait le spectacle. La défense du Torpedo semble fragile et sans le portier alpin la partie aurait du être tout autre, les locaux multiplient les pénalités et
Denis Kulyash en profite pour égaliser. C'est toujours en supériorité numérique que
Kuryanov fait passer Omsk devant.
Brückler débordé fait de son mieux, mais
Perezhogin marque à son tour. Le Torpedo prend l'eau et les pénalités stupides s'accumulent,
Alekseï Kalyuzhny n'en demandait pas moins pour faire trembler le filet à son tour. Dans le dernier vingt NN se reprend un peu et poussé par ses fans réussit à marquer un second but grâce à
Vladimir Galuzin. Le Torpedo usé ne peut plus rien contre les Eperviers qui gèrent tranquillement jusqu'au coup de sirène. L'Avangard à montré que même sans
Jagr (qui souffrait de ses dents de sagesse) il peut remporter une partie en faisant parler son powerplay et ses autres talents.
Classement