Le match de préparation Montpellier Marseille n’a pu se dérouler dans des conditions normales, du fait de la disqualification par la FFHG des joueurs étrangers en contrat de travail qui évoluent à Montpellier.
S’appuyant sur une règlementation internationale qui régule les conditions d’accès aux entraînements et aux matchs de préparation des joueurs étrangers en recherche de clubs (try out), la fédération française oblige l’ensemble des étrangers présents sur le territoire à souscrire à une « assurance » en attendant que les formalités de transferts soient complétées.
Si le club de Montpellier adhère à l’idée de protéger des joueurs à la recherche d’engagements, il a toujours refusé de souscrire à cette assurance pour ses étrangers dûment pourvus de contrats de travail de joueurs de hockey, considérant que ceux-ci étaient dès lors assurés dans l’exercice de leur profession, en droit de l’exercer sans contrainte supplémentaire, et qu’il appartenait aux fédérations nationales et internationale de régler leurs problèmes de communication dans le cadre des transferts internationaux sans chercher à tirer parti d’une situation qu’elles faisaient elles mêmes naître.
Cette saison, la fédération française a décidé de s’en tenir à un règlement strict « try out ». Afin de ne pas compromettre sa préparation, le club de Montpellier souscrira donc dès lundi les « assurances » en attendant de régler, cette fois définitivement, la question sur le plan du droit du travail français. Il en profitera pour aborder le cas d’un joueur étranger, titulaire d’une licence de compétition 2011-2012, à l’instar de ses coéquipiers français, qui voit ses droits d’évolution limités au 1er juillet, alors que les premiers en disposent jusqu’au 31 août.
Les Vipers tiennent à s’excuser auprès des spectateurs présents ou remboursés qui n’ont pu assister au match prévu, auprès des joueurs de Montpellier qui n’ont pu exercer librement leur profession, auprès des bénévoles mobilisés pour ce match, auprès des joueurs de Marseille qui se sont déplacés pour un match tronqué ainsi qu’auprès des arbitres qui supportent, sans y pouvoir grand-chose, les pressions nées de cette situation.