Les Russes, après deux tonitruants succès, ne pouvaient rater la première place du tournoi qu'avec un concours de circonstances fort peu probable. Une fois encore, les hommes de Bilyaletdinov peinaient à trouver leurs marques dans le premier tiers, malgré des supériorités numériques dangereuses, les Russes ne parvenaient pas à battre Ahonen. La Russie mettait les bouchées doubles et Shipatshyov parvenait à ouvrir le score. Les Finlandais, dominés, étaient pris par la patrouille, le powerplay slave faisait sauter le verrou et Evgeny Malkin doublait la mise, salué comme il se doit par les 15 000 spectateurs déchaînés.
Une faute russe permettait à la Finlande de revenir dans la partie grâce à un slap appuyé de Mäenpää. Ce fut la seule éclaircie finlandaise dans l'hiver russe. La machine rouge reprend son récital et domine outrageusement la partie. En début de dernier vingt, Ilya Kovaltshuk corse l'addition. La Mère Patrie, sûre de sa victoire finale, réduit le rythme et tient tranquillement jusqu'à la sirène finale. Trois victoires impressionnantes en trois rencontres, le champion du monde remporte la Channel One Cup d'une main de maître.


Suède - République Tchèque : 4-0 (1-0, 1-0, 2-0)

Dans le dernier match, la Suède a surclassé la République Tchèque complètement ailleurs dans ce tournoi. Marcus Johansson, l'ex des Capitals qui évolue désormais à Karlskoga en Allsvenskan (2ème division suédoise), a marqué les deux premiers buts de la partie. Le portier du Almtuna IS, le club d'Uppsala (Allsvenskan), Jhonas Enroth, repousse les 33 lancers tchèques pour s'offrir un jeu blanc. Grâce à ce bon succès, la Suède termine seconde derrière l'intouchable machine rouge.

Classement :