Pour dépasser les 500 000, Le pluriactif clown le jour et hockeyeur le soir
Semaine studieuse du côté de la FFHG qui réunissait les présidents de clubs et son Bureau Directeur pour évoquer l'avenir du hockey français et en particulier la fameuse question du dépassement de la masse salariale. Ce feuilleton à épisode voit chaque année plusieurs clubs sanctionnés au principe qu'ils ont dépassé les fameux 500.000 euros, lesquels ne doivent pas représenter également plus de 55% du budget annuel total. On trouvera derrière cette volonté de fixer des limites le soucis d'encadrer les clubs afin d'éviter d'alonger encore la liste tragique des clubs faillis, mais également de ménager un semblant de suspense dans une ligue qui oppose chaque année petits et gros moyens financiers. Le problème aujourd'hui est que ce plafonnement devient de plus en plus criticable pour plusieurs raisons. D'une part on ne voit pas pourquoi un club professionnel ne pourrait pas payer davantage ses joueurs à partir du moment où il en a les moyens, le hockey ne pouvant faire figure d'exception au sein des sports collectifs français, et d'autre part, on sait parfaitement que la plupart des clubs contournent le réglement et prévoient également les pénalités à payer comme on économiserait pour un nouveau frigo.
Pourtant, certains clubs risquent de payer une nouvelle fois des amendes comme Grenoble, dont le Président Jean-Luc Blache s'est exprimé dans le Dauphiné Libéré du jour. "Rien n'est encore totalement établi...c'était d'abord l'occasion d'avoir un débat de très grande qualité avec un Bureau Directeur de la FFHG très ouvert. C'est une vraie démarche nouvelle et intéressante. Il y a 5 ans, c'était encore possible (maintenir à 500 000 euros), désormais ce n'est plus le cas, surtout avec un budget de 2,4 millions d'euros. Nous on ne souhaite pas une libéralisation concernant ce sujet. On ne veut pas faire n'importe quoi et nous ne sommes pas contre un encadrement de cette masse salariale. mais il faut une révision de calcul."
Grenoble devrait être fixé sur son sort fin avril, la perte de points initialement évoquée n'ayant plus aucun sens, la pénalité serait financière et pourrait donner lieu à un échelonnement.