Hier le CIO a exclu la Russie des Jeux Olympiques d'hiver 2018 à Pyeongchang (Corée du Sud), pour cause de dopage institutionalisé aux JO de Sotchi 2014. Toutefois les athlètes "propres" pourront participer aux Jeux sous le drapeau olympique, le drapeau russe et son hymne ne seront pas joué durant la durée des Jeux.
Le CIO a délégué la sélection des athlètes russes à un panel de quatre personnalités, dirigé par l’ancienne ministre des sports française Valérie Fourneyron, présidente de la nouvelle Autorité indépendante de contrôle. Les athlètes devront avoir suivi un programme de contrôle antidopage rigoureux à l’approche des Jeux. Ils ne seront pas exclu, pour autant qu’ils n’aient pas été déjà suspendus pour dopage.
Coup de tonnerre dans le monde du sport et de l'olympisme, mais la question se pose autour de la Sbornaya, la sélection nationale de hockey sur glace russe. L'équipe nationale a envoyé un courrier au président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, pour lui demander de la laisser participer aux Jeux Olympiques. la Sbornaya accepte donc les règles du CIO, contrôles serrés antidopage, drapeau olympique et hymne olympique pour ses rencontres. Le président Poutine, devrait donner sa réponse dans la journée, l'équipe de hockey russe veut croire qu'elle sera positive.
Le risque étant qu'une éventuelle non participation de la Russie olympique aux Jeux, ne pousse la KHL a bloquer le départ de tous ses joueurs sous contrat dans son championnat en vue des épreuves olympiques. Après le refus de la NHL de laisser partir ses joueurs, si la KHL fait de même le niveau du tournoi olympique risque de fortemment s'en ressentir.
L'hypocrisie est aussi institutionnelle... c'est vrai que ya que les russes qui organise étatiquement leur dopage...
Barberousse a écrit
le 06/12/2017 à 13:19
C'est à la fois triste mais normal. Même si les joueurs de la Sbornaja n'ont pas triché eux, la fédé russe a clairement des choses à se reprocher en matière de dopage. Tant mieux si la Sbornaja peut participer quand même, une compet internationale de hockey sans la Russie c'est triste.
Par contre que la NHL (et hypothétiquement la KHL) empêche les joueurs de rejoindre leur équipe national c'est inadmissible. D'ailleurs certains d'entre eux n'avaient pas exprimé leur volonté d'aller tout de même à Pyongchang malgré tout ?
h@vran79 a écrit
le 06/12/2017 à 11:20
Nous n'y sommes pas encore mais la Biélorussie pourrait-elle remplacer la Russie comme meilleur second du dernier groupe de qualification ? (Biélorussie 7pts, Lettonie 6pts, France 5pts). Les groupes pourraient être: A) Canada, Suisse, Allemagne, Corée du Sud. B) Suède, Tchéquie, Norvège, Slovénie. C) Finlande, USA, Biélorussie, Slovaquie.