Le SKA, méconnaissable, a été corrigé par Astana. Kazan, le Traktor et Minsk se relancent. A l'Ouest, victoire de Riga et du CSKA qui continuent de se tenir dans un mouchoir
Le Barys, toujours solide, était pourtant à la huitième place de la conférence et espérait se relancer, la réception du surpuissant SKA ne semblait pas de bon augure pour se rattraper. 7 500 Kazakhs se bousculaient à la patinoire pour y voir le leader de la KHL. Les visiteurs se ruaient à l'assaut d'entrée et martyrisaient les locaux qui peinaient dans ce début de rencontre. Glass, une nouvelle fois titularisé, ne parvenait pas à rassurer. Et, sur un très mauvais rebond, il ne parvenait pas à se replacer pour empêcher Thoresen d'ouvrir le score. Saint-Petersbourg continuait son pilonnage en règle et la défense kazakhe, très sollicitée, comblait les lacunes de son portier, une nouvelle fois complètement ailleurs. Mårtensson, bien placé, faisait trembler une seconde fois le filet adverse sans que Glass ne l'ai même aperçu. Le public écoeuré scandait "Vitaly, Vitaly" pour appeler Shayanov à enfin mettre son autre gardien, mais rien n'y faisait. En fin de tiers, "Captain Canada", Kevin Dallman, réduisait le score. Le Barys revenait à toute allure sur la glace face à un SKA qui baissait en rythme petit à petit. Evgney Fadeev, à toute allure, égalisait et redonnait le sourire à Astana. Saint-Petersbourg, complètement endormi, n'opposait même plus de résistance et Dustin Boyd, d'un tir parfait, faisait passer les locaux devant pour la première fois de la rencontre. Les visiteurs demandaient leur temps mort, et Rhiga réussissait à remotiver les siens qui tenaient le choc face à la furia adverse. Le dernier vingt était plus calme, mais le SKA, méconnaissable, hachait son jeu. Le Barys, lui, agile comme tout, accélérait et emportait les restes du fort pétersbourgeois, Starchenko, seul en contre, doublait la mise sous les cris du public déchaîné. Le SKA, complètement dépassé, coulait encore plus et semblait sur une autre planète, Zhaylauov en profitait pour marquer à son tour et pour achever la déroute pétersbourgeoise.
Astana remporte une victoire de haute volée et repasse septième à une longueur de retard sur Omsk et Oufa. Saint-Petersbourg, d'ores et déjà qualifié pour les play offs, subit une humiliation et n'aura joué que vingt minutes dans ce match, très très inquiétant.