Le Spartak recevait son voisin et ennemi du CSKA pour un match toujours exceptionnel, mais c'est une nouvelle fois dans une patinoire bien vide (4600 personnes) que la partie démarrait. Les Spartakistes se ruent en avant mais butent contre la défensive de l'armée rouge. Le CSKA inverse la tendance et submerge la défense locale, Ivan Kasutin en dernier rempart multiplie les arrêts, applaudis à tout rompre par les supporters. Les visiteurs continuent de dominer sous les sifflements et les mauvais gestes des hooligans spartakistes qui se distinguent une nouvelle fois par leur vulgarité et leur stupidité. Le club du peuple réussit à repartir de l'avant et ne profite que d'une petite occasion pour marquer, Mikhailov d'un lancer puissant fait chanter le public local. A partir de ce moment la physionomie du match change, les locaux se replient en défense et s'empilent devant le but. Le CSKA patient fait le siège du but, mais Kasutin virevolte de tous côtés et ne cède pas. La pression monte devant le but du Spartak, mais celui-ci tient bon, les visiteurs jouent de leur mieux malgré les insultes et les sifflements incessants qui montent perpétuellement des tribunes. Le match file en faveur des locaux et de leur mince avantage, mais il faut être vigilent à chaque moment. Une mauvaise pénalité en toute fin de match, complique encore un peu la situation. Sergeï Shirokov dans un trou de souris parvient à égaliser. la prolongation est complètement vérouillée et le club de l'Armée malgré sa domination ne peut l'emporter. La séance de fusillade est crispante, les tireurs du CSKA doivent faire un terrible effort de concentration pour faire abstraction des moqueries et des insupportables sifflements lorsqu'ils s'élancent. Mais Kasutin a le dernier mot, et de l'autre côté Gubin et Zhukov battent Stana pour offrir une improbable victoire au Spartak.

Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Ivan Kasutin
** : Mikhaïl Zhukov
* : Yakov Rylov