Le CSKA vaincu juste avant la trêve par son éternel rival du Dynamo Moscou, espérait rebondir. Il se déplçait en Lettonie pour y affronter le Dinamo, en difficultés au classement général.
Riga démarre pied au plancher, Videll s'offre un break extrêmement dangereux dès la première minute, mais son tir manque le cadre. Les Lettons mitraillent sans parvenir à déjouer Galimov, solide comme le roc. Le CSKA lance bien quelques contres, sans plus de succès.
Telegin se distingue par une violente charge, sanctionné d'un 5+20. Riga en profite pour accélerer, Cibulskis dévie devant la cage moscovite, Mikelis Redlihs reprend victorieusement dans une immense clameur (1-0).
Les Grenats profitent à fond de leur supériorité et vont rapidement remettre le couvert, toujours par le même homme. Bukarts tente sa chance dans l'angle fermé, Galimov repousse sur l'attaquant, celui ci sert Redlihs qui marque une seconde fois (2-0).
Moscou réagit promptement et dès le retour à cinq inverse la tendance, c'est au tour des locaux de serrer les rangs face au déchaînement de lancers. Lyubimov s'échappe vers la cage,  Sedlacek sort, et chasse le palet au loin d'un coup de crosse assuré, Korotkov récupère le rebond et aligne la cage désertée (2-1).
Mais le CSKA retombe vite dans ses travers habituels, et sur une faute les Dinamistes lettons repassent devant. Krisjanis Redlihs à la bleue envoie un slap surpuissant, Linus Videll sur la trajectoire du tir, dévie la rondelle au fond des filets moscovites (3-1).
Le deuxième vingt démarre mal pour les locaux et ceux-ci sont rapidement pénalisés, malgré les récriminations d'Abols sur le banc. Da Costa posté à l'angle de la cage remet en retrait pour Ondrej Nemec qui troue les filets d'un lourd lancer (3-2).
Une fois encore l'Armée Rouge est sanctionnée et doit évoluer à quatre contre cinq, une fois encore Riga va en profiter. Miks Indrasis enfonce la défense visiteuse et dévie au dernier moment pour Genoway qui n'a plus qu'à pousser au fond (4-2).
Le match devient de plus en plus rugueux entre les deux équipes qui tentent de se déstabiliser l'une l'autre. Riga est sanctionné, dans un match qui va décidément se jouer sur les powerplay, le CSKA revient au score. Denisov trouve Igor Makarov qui fusille Sedlacek, impuissant (4-3).
Les coups continuent de pleuvoir et Riga démarre la dernière période en infériorité, fatale une fois de plus. Da Costa sert Nemec à la bleue, qui fait parler la poudre et son célèbre slap, Sedlacek, masqué, ne peut une fois de plus que constater les dégâts (4-4).
Parfait travail pour les nouvelles recrues du CSKA que le club est allé piller, à grand renfort de pétro-roubles, chez l'Atlant en difficultés financières. Le Dinamo commence à tanguer et malgré les encouragements sans faille de son incroyable public, ne fait plus que subir et va logiquement mais tragiquement céder. Georgi Misharin slape de la bleue, Stéphane Da Costa sur la route du lancer, dévie dans le but letton (4-5).
Les fans grenats en ont les larmes aux yeux, le match a complètement basculé alors que leur équipe tenait le score. Abols vocifère sur le banc mais rien n'y fait, quelque chose a cassé dans le mécanisme letton et il ne redémarera plus. La fin du match est anecdotique, si ce n'est quelques fautes et vilains gestes de part et d'autres.
Le CSKA remporte un match fou qu'il a su renverser au moment opportun profitant de ses nouveaux joueurs glânés sur le marché des transferts en faisant marcher son colossal budget. Au pays des Soviets ou l'on aime pas vraiment ce genre de pratiques, le club de l'armée rouge ne va pas encore se faire de nouveaux fans. Da Costa s'offre encore une soirée prolifique avec 3 points. Riga peut se mordre les doigts de n'avoir pas su gérer le match et peut regreter son indiscipline caractérisée.

Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Stéphane Da Costa
** : Ondrej Nemec
* : Mikelis Redlihs

Résumé (en anglais) de la journée