Le Barys avait arraché le premier match après plus de 80 minutes de jeu sur sa glace, une première victoire pas vraiment méritée pour les Kazakhs tant ils avaient été malmenés durant la rencontre. Pour le deuxième match à domicile, Astana voulait faire mieux, ainsi que convaincre et rassurer ses fans. L'Avtomobilist avait à coeur de prendre sa revanche ainsi qu'un match à l'extérieur toujours important en playoff.
La partie démarre par un long round d'observation entre les deux équipes puis les locaux, poussés par leur public, prennent doucement l'ascendant sur la glace, puis logiquement au tableau d'affichage.
Upper transperce la défense uralienne et lance,
Kovar repousse, mais le rebond file dans l'axe jusqu'à
Rakhmanov qui reprend de volée,
Kovar revient en un éclair face à la cage mais le palet passe juste au-dessus de lui
(1-0).
Astana, au lieu de profiter de son but pour asseoir complètement sa domination, laisse couler et vit de son avantage. Ekaterinbourg peut alors revenir dans la partie et cherche l'ouverture.
Lewandowski bataille derrière la cage et, d'un coup de patin, parvient à remettre le puck au second poteau,
Deveaux s'en saisit et le glisse entre la botte d'
Eremeev et le poteau
(1-1).
Les deux équipes se neutralisent jusqu'à la fin du premier tiers sans véritablement que l'une d'entre elles ait tiré ses marrons du feu. Le Barys accélère dans le deuxième tiers, les visiteurs peinent à suivre et logiquement les Kazakhs vont repasser devant sur une superbe triangulaire.
Rudenko, dans le coin, remet en retrait pour
Antropov qui prolonge jusqu'au second poteau où
Starchenko, à l'embuscade, conclut l'action
(2-1).
Ce but a le don de réveiller brutalement l'Avtomobilist.
Malykhin, derrière les filets kazakhs, sert
Artyom Chernov dans le slot, son tir à ras la glace, remet les pendules à l'heure
(2-2).
Astana tente de repasser devant et mitraille, mais
Kovar s'interpose avec brio, les esprits s'échauffent chez les locaux et ceux-ci sont pénalisés. La justice expéditive uralienne va frapper dans les secondes qui suivent.
Sami Lepistö canonne de la bleue, son tir est repoussé tant bien que mal par
Eremeev,
Fyodor Malykhin parvient à propulser la rondelle derrière la ligne
(2-3).
L'Avto s'accroche à son avance et tient bon malgré la domination du Barys. Finalement, dans les toutes dernières secondes, il parvient à égaliser.
Roman Starchenko fait un énorme effort personnel, contourne toute la défense et bat le portier tchèque, masqué
(3-3).
Il signe son second but de la soirée, le quatrième depuis le début des playoff ! L'Avtomibilist revient bien sur la glace,
Simakov transperce la défense, mais
Eremeev s'offre une parade impressionnante pour tenir sa ligne. Astana, inquiet, tente à son tour de repasser devant mais
Kovar fait bonne garde. Finalement, on conserve les bonnes habitudes au Kazakhstan et c'est
Brandon Bochenski qui monte à la cage, nettoie la lucarne et redonne l'avantage aux siens
(4-3).
Les Kazakhs, survoltés, poussent pour s'éviter une fin de partie aussi stressante que la veille. Ils mitraillent mais, une fois encore, l'excellent
Jakub Kovar fait le ménage. Ekaterinbourg tient bon et inverse la tendance, le puck tourne dans les palettes et
Dmitry Megalinsky expédie un méga lancer de la bleue pour remettre les deux équipes dos à dos
(4-4).
Une fois encore, les deux formations se retrouvent en mort subite, les Kazakhs se montrent volontaires et rugueux, l'Avto peine à suivre le rythme et c'est encore une fois le cerbère qui empêche la sortie de route. Un une-deux entre
Upper et
Zhaylauov permet à ce dernier de marquer, mais après que la cage ait quitté ses fixations.
Kovar multiplie les arrêts les plus incroyables, finalement trahi et abandonné par sa défense il cède au bout de 77 minutes. Un lancer de
Polishtshuk est bien repoussé par le gardien, mais le rebond traîne devant la cage, les défenseurs uraliens ne bronchent pas, tandis que
Lundin plonge dessus et fait trembler les filets pour délivrer tout le Kazakhstan
(5-4).
Nouveau succès sur le fil pour le Barys qui mène tout de même deux victoires à rien. L'Avtomobilist, à domicile pour les deux prochains matchs, espère se venger rapidement.
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Roman Starchenko
** : Jakub Kovar
* : Vitaly Eremeev
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KHL |
Oufa, muet face au Torpedo, s'incline une 2ème fois |
Après une première défaite nette devant ses partisans, le Salavat Yulaev voulait à tout prix se reprendre à domicile pour ne pas se retrouver en difficulté dans une série entamée par le mauvais bout. Le Torpedo, après un bon premier succès, rêvait de doubler la mise avant deux matchs devant son public.
Oufa démarre pied au plancher comme on pouvait s'y attendre, les Verts lancent de bonnes offensives mais se heurtent à
Ivan Kasutin, impérial sur sa ligne. Le Torpedo est malmené durant ce premier vingt et subit le joug de son adversaire, encouragé par ses partisans.
Kasutin et sa défense sont irréprochables et Oufa se casse les dents sur l'hermétique rideau défensif.
Le Salavat Yulaev privilégie trop les actions solitaires et individuelles, à l'image de
Mirnov ou de
Tolpeko qui viennent s'écraser sur le gardien de la Volga-Viatka. Les contres bashkirs ne sont pas assez sophistiqués pour déjouer le cerbère visiteur, ni son avant-garde. Nijni Novgorod se ressaisit un peu en fin de tiers et lance des bonnes offensives mais
Vasilievsky et ses poteaux sont parfaits.
Le Torpedo reste sur cette bonne phase pour le début du second tiers et va débloquer son compteur avec un réalisme impeccable.
Parshin, à la bleue, sert
Krys Kolanos qui lance, profitant du trafic, le portier local repousse,
Kolanos récupère son propre rebond et, cette fois, met au fond
(0-1).
Les Blancs, gonflés par ce but, continuent de forcer mais, cette fois-ci,
Vasilievsky ne s'en laisse pas conter et multiplie les sauvetages pour maintenir son équipe sur les rails. Oufa, pas mal secoué, parvient à inverser la tendance et se rue à l'assaut mais, une fois encore,
Kasutin est imbattable. Et lorsqu'il est trop juste, son poteau vient à son secours, comme sur le tir de
Khlystov.
Le dernier vingt est toujours du même tempo, le Salavat Yulaev tente le tout pour le tout mais sans jamais y parvenir.
Kulda, seul en break, perd son duel. Les Verts frappent à la porte de tous les côtés mais celle-ci reste invariablement close.
Ivan Kasutin est partout, sa défense l'épaule d'excellente manière et ce jusqu'à la sirène finale.
Seconde défaite à domicile pour Oufa qui démarre extrêmement mal sa série. En face, le Torpedo a réussi un double petit exploit et retrouvera sa glace sous les meilleurs auspices.
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Ivan Kasutin
** : Krys Kolanos
* : Igor Mirnov