Le Lokomotiv Iaroslav battu sur le fil lors de la finale de l'exercice précédent venait chercher vengeance à la Tatneft Arena. L'Ak Bars qui n'a pas trop impressioné lors de la présaison doit se rattraper devant son public. C'est une patinoire loin d'être comble qui accueille le champion de Russie et son dauphin ce soir. Pas de round d'observation entre ces deux équipes qui se connaissent comme leur poche, le Lokomotiv part à toute allure et se montre dangereux devant la cage tatare. A force de pousser, les joueurs de l'Anneau d'Or font sauter le verrou, GennadyChurilov s'avance et d'un lancer parfait mystifie, Galimov un poil mal positionné. Coup de froid dans les gradins, mais sur le glaçon les hommes de Bilyaletdinov ne vont pas rester à côté de leurs patins bien longtemps. Les Tatars partent à l'assaut de la cage de Georgy Gelashvili, celle-ci est bombardée, et le gardien du Loko va finalement s'incliner. L'excellent Aleksey Morozov fait parler toute son expérience et tout son talent pour remettre les deux équipes dos à dos. Après cette explication offensive les deux équipes vont se montrer plus prudente et ne vont plus tenter le diable. Le second vingt est nettement dominé par le Loko, mais les hommes d'Heikkila ne parviennent pas à mettre au fond malgré cette mainmise sur le palet. Dans le dernier tiers, l'Ak Bars reprend pied et se remet à produire un jeu de qualité, les Tatars insolent de chance trouve le chemin des filets par le Finlandais Janne Pesonen. Coup de bâton derrière le casque de Iaroslav qui fait le siège de la cage adverse, finalement l'incontournable Josef Vasicek égalise. Le Lokomotiv est récompensé mais ne cherche pas à repasser devant et laisse le jeu à son rival. La prolongation devra donner le nom du vainqueur, celle-ci est équilibrée et aucune des deux équipes ne semblent vouloir ou pouvoir marquer. Alors que le temps supplémentaire est quasiment terminé, ce diable de Morozov déjoue le portier de Iaroslav et offre la coupe à Kazan.
Kazan remporte ce match et la Coupe Discovery sans impressioner, un inquiétant passage à vide lors du second vingt aurait pu couter la victoire aux Tatars.