Dans un duel musclé, Omsk s'impose contre Oufa. Idem pour le CSKA, Minsk, l'Atlant et le SKA. Bonne sortie pour Kuzni, Kazan, NSK et le Lev. Bratislava, le Barys, Riga, le Yugra et Chekhov continuent leurs chemins de croix
L'Avangard, invaincu depuis sa première sortie ratée en Coupe Lokomotiv, recevait Oufa qui peinait à s'installer dans cette saison mais qui avait remporté une victoire convaincante lors de sa dernière rencontre. Match sûrement de très haute intensité dans une Omsk-Arena étrangement mal remplie (7900 personnes). Les locaux s'élancent à l'assaut les premiers et font pression sur le but bashkir défendu par un solide Tarkki. La nouvelle recrue sibérienne, Zaborsky, continue de se faire remarquer mais, malgré ses efforts, ne peut ouvrir le score. Omsk tient le premier tiers sans pour autant trouver la faille. Dès la reprise, Nesterov s'échappe seul en break, il lance direction la lucarne opposée, la mitaine du Finlandais s'élève et capte la rondelle en plein vol sous les rugissements du public. La pression reste sur la cage des visiteurs mais ni Syomin, ni Perezhogin ne peuvent marquer. Le score reste désespérement vierge après les deux premières périodes. Le Salavat Yulaev sort un peu de sa torpeur dans le dernier tiers et se met enfin à se montrer dangereux. Filatov slappe depuis la bleue, Ramo laisse échapper un mauvais rebond vers la gauche, qui profite à Yuri Trubashyov qui lance dans l'angle grand ouvert. L'Avangard se rue en avant et inverse la tendance dans la foulée, la pression est de nouveau sur les épaules des visiteurs qui font de leur mieux pour résister à la charge en règle de l'armée sibérienne. Sur un puissant lancer de Salmela, la rondelle traîne devant le filet, Anton Kuryanov expédie un missile vers le but bashkir, Tarkki plonge mais il est trop tard, le filet tremble. Le buteur s'envole contre la vitre, congratulé par son équipe dans une arène survoltée. La joie des Eperviers est à la mesure des efforts déployés. Le match retombe en intensité et la fin de rencontre ne donne rien, pas plus que la prolongation qui semble aussi stérile qu'inutile. Ce sont les tirs au but qui auront la charge de donner le nom du vainqueur de ce duel épique. Syomin trouve le portier finlandais sur sa route, Ramo déjoue Emelin. Zaborsky lance à côté alors que Trubashyov échoue contre Ramo (photo). Perezhogin s'élance doucement, il patine vers le but, feinte le tir, se décale sur le côté et expédie un puissant lancer dans le but de Tarkki. Oufa doit marquer, Grigorenko fonce à toute allure vers la cage sibérienne, son lancer décolle vers la lucarne mais un puissant coup de bouclier de Karri Ramo renvoie la rondelle contre la bande. Le public explose, Omsk remporte son match d'hommes et s'installe à la tête de sa division et à la seconde place de la conférence orientale.