Le Vityaz continue son impressionnant parcours mais reste toujours dernier. Le Spartak revient dans les 8 alors que le SKA cartonne. A l'Est, Oufa peine toujours autant alors que le Barys fait son retour et que le Traktor rejoint Khabarovsk
Chekhov dans une forme olympique se déplaçait chez son puissant voisin le CSKA pour espérer remporter un nouveau succès. Le CSKA, quant à lui, semblait sur une bonne dynamique et pourchassait toujours le Torpedo. Il y avait pour une fois un peu plus de monde dans les travées moscovites mais celles-ci ne dépassaient toujours pas 4000 âmes. Un petit groupe de supporters banlieusards était venu encourager son équipe dans la capitale, et aura agrémenté la soirée par sa bonne humeur et son bel esprit sportif. Dans cette ambiance bon enfant, Monsieur Bulanov lâchait le premier palet. Le CSKA démarrait le plus fort et Chekhov revenait à sa plus ancienne et plus détestable manie, la pénalité. Les locaux s'installent et déroulent leur powerplay mais dans leur calcul ils ont oublié un petit détail : Matt Dalton virevolte et repousse les tirs un à un devant sa défense complètement dépassée. Les Moscovites dépités se replient dans leur zone et laissent Chekhov monter au créneau, le Vityaz charge mais en vain, il se prend les patins dans la défense locale et Gayduchenko fait à son tour bonne impression devant les filets. Devant ces deux brillants gardiens, le premier s'achève plus que logiquement sur un score vierge. Le second vingt est totalement dominé par les joueurs de l'Armée Rouge qui pilonnent le but banlieusard. Chekhov replié en défense pratique la dangereuse tactique du "sauve qui peut" en bloquant au hasard les tirs, Dalton continue son énorme travail, mais pour l'instant les visiteurs tiennent comme par miracle. Evidemment le Vityaz jette les gants et une bagarre éclate dans une cacophonie que les arbitres peinent à juguler. Chekhov, usé de toujours défendre, va finir par lâcher, Shirokov franchit la ligne, remet sur Alekseï Yashin qui enrhume tout le monde et déjoue le portier adverse dans la liesse. Chekhov à l'agonie manque de sombrer totalement mais son portier tient la baraque. Dans l'ultime tiers, les visiteurs semblent retrouver un second souffle. Profitant d'une supériorité dans les premières minutes du tiers, Tarnasky égalise salué par le petit groupe de partisans. La fin du match est passionnante, les deux équipes se rendant coup pour coup sans parvenir à reprendre l'avantage. La sirène envoie les deux équipes en prolongation, celle-ci est complètement fermée et personne ne cherche à se découvrir. Il faudra avoir recours à la séance de fusillade pour déterminer le nom du vainqueur. Yashin marque, Gayduchenko repousse les tireurs un à un, Belousov est le dernier banlieusard à s'élancer et il égalise. La séance se poursuit encore et encore. Quatorze tireurs plus tard, Georgy Belousov décidément très solide offre la victoire à Chekhov.
Nouveau succès pour le petit poucet qui continue de maintenir la pression sur les Slovaques du Lev Poprad.