L'Avangard, en pleine possession de ses moyens et second de la conférence orientale, espérait se reprendre après un dernier match raté à Khabarovsk. En face, le Lokomotiv peinait à se mettre en route et restait en bas de tableau en Occident. C'est dans une patinoire archi-comble, avec une affluence à cinq chiffres, que Monsieur Bulanov donnait le coup d'envoi.
Les deux équipes se livrent un long round d'observation en début de match qui n'est stoppé que par une première faute des visiteurs. Denis Parshin en profite pour faire un one-man show dans la défense du Loko et ouvrir le score d'un parfait lancer du poignet tandis que la foule gronde (1-0).
Iaroslav contre avec talent et envie, mais se prend les pieds dans la défensive sibérienne qui livre un jeu de très haut niveau et qui bloque avec efficacité le jeu adverse. Mozer transperce une nouvelle fois l'arrière-garde visiteuse, mais Plotnikov l'arrête net avec un vilain coup de coude dans le visage. La superstar du Loko est immédiatement expulsée. Omsk évolue en supériorité pendant 5 longues minutes, mais le Lokomotiv fait front bravement. Sanford réalise des excellents arrêts et maintient son équipe dans le bon sens. Wandell s'échappe en solitaire mais bute une fois encore sur le portier visiteur.
L'Avangard, très dominateur sur ce premier vingt, semble moins en forme dans le deuxième. Le rythme retombe, mais Iaroslav n'en profite pas pour autant. Shirokov, aussi affûté qu'une lame, met une pression folle mais ne peut doubler la mise. Kruchinin récupère une mauvaise perte de palet de la défense locale, il se présente seul face à la cage, mais Barulin repousse au loin d'un coup de jambière. Dans la foulée, le Loko va payer cher son manque de réalisme, Popov, en break, sert en retrait Ivanov qui, plein axe, ne rate pas la cage (2-0).
Iaroslav repart au combat, Galimov retrouve Sergeï Konkov dans le cercle droit, ce dernier slalome entre les joueurs adverses et, d'un tir imparable, vient ajuster le gardien pour réduire la mise (2-1).
Le Lokomotiv, dopé par ce but, pousse à fond les machines et se rue en avant, Omsk, malmené, finit logiquement par céder. Novotny dévie au second poteau où le maître artilleur Gorokhov est placé, ce dernier fait feu et égalise dans un silence glacial (2-2).
Il faut à peine 20 secondes à l'Avangard pour revenir, une mauvaise perte de palet de la défense de Iaroslav juste devant la cage offre une occasion en or à Parshin qui s'en saisit avec talent (3-2).
Dès la reprise, la puissance de feu de l'Avangard va frapper de nouveau, Sergeï Shirokov, bien placé, expédie un tir imparable au fond du but, son dixième but de la saison (4-2).
Iaroslav repart au combat pour réduire le score, le Lokomotiv bombarde la cage sibérienne, mais Konstantin Barulin veille au grain et ferme la porte jusqu'au bout.
Nouveau brillant succès pour Omsk qui rejoint le Metallurg au sommet de sa conférence. Le Lokomotiv chute de nouveau, même si le potentiel de cette équipe reste important.