Le Spartak, bon dernier de la conférence occidentale, n'est pas encore mathématiquement éliminé mais il lui faudrait un miracle pour revenir dans la course. La rencontre contre le solide Lokomotiv, second, n'était guère de nature à les rassurer.
Comme on pouvait s'y attendre, le Loko démarrait à vitesse grand V mais Lasak tenait bon devant son but et réalisait de nombreux arrêts.
Le Spartak, contrairement à son habitude, prend le taureau par les cornes et impose son rythme. Kolesnik est solide devant l'enclave et, malgré la fureur locale, tient bon. Même en double infériorité, Iaroslav parvient à maintenir la virginité de son but. Les Moscovites, ressucités, offrent un magnifique jeu dans le premier tiers sans pour autant trouver la faille. Le match est très disputé et les deux équipes montrent leurs gros bras.
Dans le second tiers, Guskov tire de loin, le puck ricoche mais Egor Averin arrive à toute allure et reprend victorieusement dans le but. Iaroslav prend l'avantage contre le cours du jeu mais pas pour longtemps.
Le palet traîne dangereusement devant la cage, Bushuev reprend de volée et égalise dans la minute suivante. Les Spartakistes s'installent et font pression, Nikita Shtshitov, à la bleue, expédie un missile dans le but visiteur.
Les locaux continuent de pousser dans tous les sens, le Loko plie et Nikolaï Bushuev, en contre, double la mise d'un tir entre les jambières du malheureux.
Kolesnik sort et Sanford prend sa place devant le but de Iaroslav. Le Lokomotiv n'arrive pas pour autant à s'en sortir et multiplie les erreurs et les fautes. Le Spartak n'arrive pas à en profiter et, au contraire, recule en supériorité, Petrov récupère dans le coin et remet vers Averin, seul face au gardien, ce dernier en profite pour réduire le score juste avant la seconde sirène.
Iaroslav continue d'être pénalisé dans le dernier vingt et recule sans cesse, les locaux poussent et Kozlov, seul au second poteau, redonne deux longueurs d'avance aux siens.
Les visiteurs tentent de se refaire mais ils sont surpris en contre, Ankudinov sert idéalement Anatoly Nikontsev qui alourdit la marque d'un tir splendide.
Le Loko fait son maximum pour réduire le score mais Jan Lasak, impérial devant le filet du peuple, ne laisse rien filtrer.
Le Spartak Moscou s'impose enfin et remonte un peu au classement, il est encore très très loin de la huitième place, mais l'enterrement du club du peuple était prématuré. Iaroslav s'incline lourdement chez la lanterne rouge et perd sa seconde place au profit du CSKA.

Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Nikolaï Bushuev
** : Egor Averin
* : Branko Radivojevic

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