L'Amur Khabarovsk, promis aux chiens cette année encore, est en train de faire mentir tous ses détracteurs en occupant une position confortable en milieu de tableau, la réception de Nijnekamsk complètement à côté de ses patins lui permettra de se jauger encore un peu. C'est dans une patinoire comble, en une fin de journée agréablement ensoleillée en ce début d'automne que la rencontre démarrait. Les deux équipes se livrent à un long round d'observation, très long, trop long, qui en devient insupportable. Nijnekamsk acculé en défense ne bouge pratiquement pas, et son adversaire trop frileux pour en profiter ne vient même pas pousser contre le but. Seules les quelques pénalités de part et d'autre viennent égayer ce premier tiers morne et lassant. Le second vingt reprend à l'identique, mais il semble que le Nefekhimik soit un peu plus offensif, sans parvenir toutefois à ouvrir son compteur. Les locaux comme à la répétition ne proposent  pas grand chose d'intéressant, mais le public toujours fidèle continue d'acclamer les siens en criant "Amur, Amur !". Nijnekamsk sort enfin de sa torpeur et s'en va à l'assaut du but adverse, Mika Oksa parfaitement bien placé ouvre le score dans un silence glacial. L'Amur peine à réagir et il faut une pénalité pour voir les locaux accélèrer un peu le rythme et hausser le ton, Mäenpää et son puissant lancer ne laissent pas de chance au gardien adverse, et le public khabarovskien peut laisser éclater sa joie. L'Amur qui a du se faire remonter les bretelles dans les vestiaires revient sur la glace complètement transformé. Il séduit par un jeu simple mais efficace, en face il doit aussi lutter contre des Raffineurs enfin réveillés. Une supériorité met les locaux sur orbite et Aleksandrov donne l'avantage. Les Tigres haussent encore le rythme et emportent ce qui reste du Neftekhimik, Aleksandr Ossipov d'un tir en pleine lucarne met les joueurs de l'Extrême Orient à l'abri. Nijnekamsk au lieu de revenir essaye un jeu alambiqué en milieu de zone, qui ne donne rien, et le glas sonne une nouvelle fois pour une équipe méconaissable.
Khabarovsk grâce à cette victoire, réussit à recoller derrière les toutes meilleures équipes de l'Orient, de bon augure, mais il faudra tenir le rythme.

Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Jakub Petruzalek
** : Mikko Maenpää
* :  Tuomas Tarkki

 

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