Oufa continue de s'imposer et creuse son avance dans sa division. Kazan, Mytischi tirent la tête des mauvais jours. Novokuznetsk et Nijnekamsk l'emportent et gardent espoir. Le CSKA et le Lev reviennent dans la course. Tout va bien pour le Traktor et pour l'Avtomobilist qui n'en finit plus de sauver son honneur.
Oufa, en pleine forme, qui dominait son sujet depuis plusieurs matchs, recevait le Spartak en pleine bourre qui tentait de son mieux de revenir sur le tandem CSKA-Riga. Deux équipes aux destins très variés donc se retrouvaient sur la glace de la Oufa-Arena devant un peu moins de 8 000 personnes. Les visiteurs, qui avaient une obligation de résultat, démarraient pied au plancher la rencontre et contrôlaient le palet. Il fallait moins de deux minutes à Vadim Berdnikov pour ouvrir le score dans un silence terrible. Le Salavat Yulaev, surpris de ce départ en fanfare, peine à s'installer face aux puissants Spartakistes. Ceux-ci dominent le début de match mais ils vont se saborder eux-mêmes par leur indiscipline et, sur une supériorité numérique, Miroslav Blatak égalise. Oufa, complètement relancé, rend la monnaie de sa pièce aux visiteurs mais sans parvenir à passer devant avant la sirène. Les locaux reviennent vite sur le glaçon, trop vite pour le Spartak qui est contraint à la faute pour bloquer l'avancée des Verts. Le powerplay bachkir tourne parfaitement et Grigorenko donne l'avantage à Oufa. Le Salavat Yulaev réduit l'allure et se croit sottement à l'abri, mais le Spartak n'a pas dit son dernier mot. Les Moscovites s'appliquent et forcent le verrou que Davydov tente de toutes ses forces de maintenir clôt. André Benoît parvient à reprendre le rebond laissé par le gardien bachkir et égalise en fin de second vingt. Le club du peuple, revenu à hauteur, démarre le dernier tiers sur un faux rythme et va une nouvelle fois payer cher son indiscipline. Sur un nouvel avantage numérique, Proshkin refait passer les locaux devant dans une grande clameur. Oufa tient sa mince avance et même en infériorité ne cède pas face aux assauts adverses. Piotr Schastlivyi ajoute un nouveau but coulant par là-même tout espoir de retour côté spartakiste. Ces derniers tentent bien de sauver leur honneur mais rien n'y fait, il n'arrivent plus à coordonner leurs offensives et doivent s'incliner.
Oufa creuse l'écart avec ses poursuivants et se campe solidement à la seconde place en Orient, le Spartak chute et perd la neuvième place au profit de Poprad, les play off s'éloignent encore un peu des crosses du club du peuple.