Le Metallurg ouvrait le bal des demi-finales orientales contre le surprenant Sibir. Novossibirsk qui avait passé avec brio le premier tour contre l'un des favoris tentait la passe de deux contre la machine uralienne.
La partie démarre bien pour les locaux qui arrivent à rapidement imposer leur rythme de jeu. NSK, malmené, par son adversaire concède une premier faute rapidement. Le powerplay des Métallos fait très vite un premier trou dans la coque sibérienne.
Mozyakin place un caviar devant la cage pour
Jan Kovar qui reprend de volée
(1-0).
Le Sibir, sonné, parvient à réagir sans trop perdre de temps, les visiteurs lancent des contre-offensives et mettent la pression sur la cage uralienne.
Koshetshkin répond bien présent et tient son équipe dans le sens de la marche.
Magnitogorsk, inquiet du réveil de son adversaire et soucieux de ne pas finir comme Kazan, resserre les rangs. La défense bloque avec efficacité les assauts sibériens et permet ainsi au Metallurg de repartir de l'avant, la pression change de camp et c'est au tour de Novossibirsk de faire le dos rond sous l'offensive adverse.
Koskinen doit s'employer pour tenir sa ligne, ce qu'il parvient à faire sans trop de difficultés.
La deuxième période est du même rythme, MMK tient la rondelle et fait le jeu face à un Sibir, attentiste, qui cherche le bon moment. L'offensive locale s'érode petit à petit et le match tombe dans un faux rythme qui ne décolle plus. Finalement, c'est une fois encore sur la première ligne que le score se débloque.
Mozyakin, en solitaire, se retourne et remet plein axe pour
Danis Zaripov qui fusille
Koskinen, battu
(2-0).
Ce but a le don de réveiller brutalement le Sibir qui sort de sa torpeur et se rue à l'assaut, les visiteurs n'ont plus le choix et ils mitraillent la cage.
Koshetshkin est contraint à l'exploit, bien aidé par ses montants qui lui sauvent la mise à plusieurs reprises. Finalement, les efforts sibériens sont récompensés.
Konstantin Alekseev, à la bleue, se retrouve seul dans l'axe, il expédie un missile qui redonne de l'espoir aux visiteurs
(2-1).
Novossibirsk, regonflé comme jamais, s'élance en avant et met son adversaire dans les cordes, les tirs s'enchaînent.
Enlund sert
Lekomtsev dans l'angle, ce dernier fait mine de contourner la cage mais, d'un tir puissant, bat le portier local à genoux trop tôt
(2-2).
Le Sibir est revenu en l'espace d'un éclair, Magnitka accuse le coup mais repart à l'assaut avec courage. NSK fait le dos rond et parvient à tenir jusqu'à la sirène qui envoie les deux équipes en temps supplémentaire. Magnitogorsk montre les dents en prolongation et les visiteurs, acculés, sont contraints à une faute pour un retard de jeu bien évitable.
Kovar dévie au second poteau pour
Mozyakin qui n'a plus qu'à battre
Koskinen déjà couché au sol
(3-2).
Le Metallurg a joué à se faire peur dans ce match mais préserve l'essentiel grâce à son incroyable troïka centrée sur
Mozyakin, auteure des trois buts. Le Sibir a montré qu'il pouvait rivaliser avec Magnitogorsk et tentera cet après-midi de remettre le couvert.
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Sergeï Mozyakin
** : Jan Kovar
* : Danis Zaripov
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KHL |
Le Lokomotiv de Kartaev arrache la victoire |
Le SKA, après une victoire poussive au match 1, espérait rassurer ses supporters en remportant un nouveau succès et en poursuivant son invincibilité. Iaroslav, après une bonne résistance, voulait à tout prix arracher un match à l'extérieur dans cette série.
La partie démarre vite et les visiteurs se portent d'entrée à l'assaut,
Galimov dévie au second poteau pour
Konkov laissé libre, ce dernier fusille
Salak pas replacé
(0-1).
Après moins de deux minutes, Iaroslav a ouvert le score, les choses sont lancées. Mené par
Kovaltchuk, le SKA repart au charbon mais le poteau et
Sanford s'interposent. Le Loko joue toujours extrêmement vite et met en difficulté la défense locale. Saint-Pétersbourg souffre durant tout le premier tiers mais va pourtant parvenir à égaliser en toute fin.
Mårtensson dévie pour
Cervenka au second poteau qui lance dans l'angle ouvert
(1-1).
Le SKA, relancé, revient tambour battant sur la glace pour la deuxième période,
Ponikarovsky s'échape en contre, il sert
Kablukov qui fusille
Sanford, à peine une minute après le début du tiers
(2-1).
St-Pete' prend les commandes mais est rapidement pénalisé, le croiseur de Gazprom va douloureusement sentir l'impressionnant réalisme du powerplay du Loko.
Gorokhov, à la bleue, slappe,
Sergeï Konkov dévie d'un petit coup de palette et bat Salak pour la deuxième fois de la soirée
(2-2).
Les locaux réagissent vite et profitent des largesses de la défense adverse pour apporter le danger.
Kovaltchuk, en contre, ne peut lancer, mais on lui sert sur un plateau une seconde occasion dans la foulée. Cette fois, le capitaine de Saint-Pétersbourg ne va pas rater l'occasion,
Kovaltchuk fait mine de passer à
Ponikarovsky, mais arme un tir décroisé qui prend à défaut
Sanford (3-2).
Saint-Pétersbourg tourne bien et fait démonstration de son talent, la machine bien huilée met son adversaire dos au mur.
Khafizullin lance, le palet monte en direction du but de
Sanford,
Roman Cervenka, sur la trajectoire, donne un petit coup de crosse dans la rondelle, le puck redescend et heurte la glace avant de prendre, à contre-pied, le gardien visiteur
(4-2).
Le SKA attaque pour en finir mais, cette fois-ci,
Sanford retrouve ses réflexes et s'offre des parades que lui seul peut réaliser. Le Lokomotiv renverse alors la vapeur et se montre dangereux, il lance à de nombreuses reprises mais
Salak, solide et bien aidé par la veine, s'en sort sans dommages. Il va être trahi par les siens, les défenseurs s'empilent devant la cage,
Kronwall les contourne,
Salak a vu le danger et fait une glissade latérale mais il ne voit pas le départ du tir du Suédois et ne peut que constater les dégâts
(4-3).
La pression change brutalement de camp, le SKA panique et subit la poussée adverse. Dans les deux dernières minutes, les locaux sont pénalisés. Iaroslav voit sa chance et sort son gardien, à 6 contre 4 le Lokomotiv jette toutes ses forces dans la bataille.
Plotnikov sert
Apalkov complètement seul dans le slot, ce dernier n'en demandait pas tant pour égaliser à 1 minute du terme
(4-4).
Saint-Pétersbourg, sonné, met de la pression en prolongation mais
Sanford a fermé la porte à double tour et ne cède rien.
Kronwall lance dans un désordre indescriptible, le portier repousse,
Vladislav Kartaev, seul devant le gardien, reprend mais la botte de
Salak repousse de nouveau,
Kartaev récupère la rondelle, toujours pas inquiété par la défense locale, et la lève pour faire trembler les filets
(4-5).
Coup de froid glacial à Saint-Pétersbourg qui perd son premier match et à domicile, l'inquiétude commence à gagner les rangs bleus et si l'histoire se répétait encore une fois ? Le Lokomotiv a livré une performance exceptionnelle pour arracher logiquement un premier succès et égaliser dans la série.
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Staffan Kronwall
** : Sergeï Konkov
* : Ilya Kovaltchuk