Magnitka, le leader oriental qui s'est imposé de justesse dans le derby de l'Oural, reste sous la menace des Eperviers d'Omsk. Kazan et Oufa se relancent tandis qu'en bas de tableau l'Amur commence à sortir du bourbier. A l'Ouest, le SKA, les Jokerit et le CSKA s'imposent et creusent l'écart. Le Slovan, le Severstal et le Vityaz se replacent après leurs victoires
L'Avangard, en pleine période de succès, reçoit le Neftekhimik, qui commence à être de plus en plus largué au classement général et qui voit même le dernier revenir sur lui. Victoire facile des Sibériens alors ? Rien n'est moins sûr, car Nijnekamsk reste une des bêtes noires d'Omsk ces dernières saisons. Une fois de plus, l'arena sibérienne est pleine à craquer et plus de 10 000 personnes se pressent pour voir la rencontre.
Les locaux démarrent très vite et portent les premières estocades, Kolarik, en solitaire, vient trouver la mitaine de Sudnitsin. Le Neftekhimik, alerté dès l'entame du match, parvient à inverser la tendance, les premiers tirs tatars sont dangereux et forcent le gardien local à la vigilance. Teemu Eronen cherche à placer la rondelle au deuxième poteau, le palet heurte le patin du défenseur sibérien Gustafsson qui le renvoie malgré lui dans son propre but (0-1).
L'Avangard, sonné par ce but gag, peine à reprendre les choses en main, les deux équipes se rendent coup pour coup dans une première partie de tiers plutôt équilibrée. Une pénalité permet aux Avangardistes de bombarder, Shirokov lance, Sobotka, sur la trajectoire, dévie involontairement la rondelle avec son épaule, il s'écroule sous la violence du choc mais a permis à son équipe d'égaliser grâce à son sacrifice (1-1).
Omsk, relancé, fait le jeu en fin de tiers et se montre de plus en plus dangereux, si la défense des Raffineurs cède, Sudnitsin tient bon pour maintenir la porte fermée. Sur un but d'école, les locaux prennent les devants dans le match. Kolarik remet au second poteau où Aleksandr Popov est seul et libre de tout marquage, le playboy sibérien n'en demandait pas tant pour marquer à son tour (2-1).
A partir de là, le Neftekhimik commence à paniquer, il fait de nombreuses erreurs et se met tout seul en difficulté, face à des Sibériens qui n'en attendaient pas tant. Omsk contrôle le palet et fait vivre une fin de première tiers très difficile aux Raffineurs. Ceux-ci parviennent à tenir bon mais débutent le deuxième de la même manière, ils reculent sous les coups de leur adversaire et concèdent une pénalité. Wandell tente sa chance, mais le puck est repoussé, Parshin s'en saisit et va le précipiter au fond des filets (3-1).
Nijnekamsk, sonné, parvient à desserrer l'étau sibérien et lance à son tour quelques occasions, sans trop de succès. Les Pétrochimistes sont trop timides et ne restent pas assez longtemps en zone offensive, trop pressés qu'ils sont à reculer pour éviter un contre local. Pourtant, en fin de deuxième vingt, c'est sur cette situation qu'Omsk alourdit la marque. Le jeune Evgeny Mozer, en solitaire, s'en va fusiller le gardien tatar sous les applaudissements de la foule (4-1).
Dans les dernières secondes du tiers, Fichtchenko parvient à s'échapper seul en break mais, cette fois-ci, Sudnitsin a le dernier mot.
Omsk continue son cavalier seul dans la dernière période, mais le gardien raffineur est sur tous les coups, multipliant les parades, même son casque lui permet de maintenir le score en l'état. Les deux équipes sont sanctionnées tour à tour et, à quatre contre quatre, les espaces s'ouvrent. Kulyash slappe en direction de la cage, Sergeï Shirokov dévie au fond des filets pour inscrire son 16ème but de la saison (5-1).
Les Eperviers, pas encore satisfaits, continuent leur assaut. Berdnikov, en solitaire, voit son tir dévié par la jambière de Sudnitsin. Le rythme finit par baisser jusqu'à la sirène finale.
Omsk remporte un nouveau succès probant et n'est plus qu'à un point derrière Magnitogorsk pour prendre la tête de la conférence orientale. Rien ne va plus à Nijnekamsk et les récriminations de Yakubov sur son banc n'y changent rien.
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