En Orient les traditionnels leaders sont dominés par Nijnekamsk, Novossibirsk et Novokuznetsk. En Occident le Lev continue son show, alors que les ténors (CSKA, SKA et Spartak) sont également à la peine
Le Spartak Moscou après un bon départ se voit stopper net dans son élan et perd d'importantes places au classement. La réception de NSK s'annonce de bon augure pour le club du peuple qui espère s'imposer devant son public qui peine toujours à retrouver le chemin de l'arena. Les Sibériens qui se sont emparés de la seconde place de la conférence orientale, espèrent bien ne pas la perdre.
Comme on pouvait s'y attendre ce sont les Spartakistes qui attaquent les premiers. Gordeev lance, le puck rebondit sur le montant et revient vers Ankudinov qui ne manque pas l'occasion d'ouvrir la marque après deux minutes de jeu.
Le Spartak satisfait se met d'ores et déjà à ralentir l'allure, son adversaire glacé d'entrée se reprend petit à petit et revient dans la partie. Borisov sollicité par les tireurs sibériens répond bien présent et avec talent maintient son équipe dans le tempo.
Il faut attendre la moitié de la rencontre pour voir Enlund arracher une égalisation méritée pour les visiteurs. A partir de la, le match s'emballe. Les locaux sont pénalisés, le powerplay sibérien s'installe et Arturs Kulda envoie une roquette de la ligne bleue pour donner l'avantage aux siens. La minute d'après le Spartak doit de nouveau concéder une faute, la sanction est immédiate et Jori Lehtera sur un exceptionnel mouvement de crosse donne deux longueurs d'avance à Novossibirsk.
Trois but en quelques minutes s'en est quasiment fini du Spartak qui agonise sur la glace et que seule la sirène vient provisoirement sauver de son hallali. Le festival des pénalités se poursuit dans l'ultime vingt et sur une supériorité numérique Kulda marque encore.
Les Spartakistes sous les huées de leurs fans tentent de revenir dans ce match qui ressemble de plus en plus à un combat de gladiateurs avec des patins. Le powerplay local va à son tour fonctionner et Ruzicka réduit la marque. Un nouvel avantage numérique permet à Nikolaï Bushuev de recoller au score.
Les Moscovites y croient se ruent en avant mais le Sibir se sacrifie et tient son but avec l'énergie du désespoir. Dans l'ultime minute les locaux sortent leur gardien, mais à la dernière seconde de jeu, Lehtera récupère la rondelle dévie pour Alekseev qui trouve la cage vide.
Nouvelle victoire pour le Sibir qui conforte sa seconde place en Orient loin devant les ténors que sont habituellement Omsk et Oufa. Le club du peuple s'incline de nouveau et continue de faire du surplace dans le ventre mou du classement occidental.