Hockey sur glace - KHL : Le Spartak y croit encore
En s'imposant solidement contre le SKA et en profitant de la défaite du CSKA, le Spartak Moscou se met à rêver de nouveau. Khabarovsk composte son ticket alors que le Yugra s'en rapproche, pour Nijnekamsk c'est perdu. Alors qu'Omsk et Oufa continuent de se talonner, Kazan se replace
Le Spartak peut encore accrocher l'ultime place en play off qui reste à distribuer, il faut pour cela remporter tous ses matchs pour ravir la place au rival honni : le CSKA. Le club de l'Armée Rouge avait subi une correction plus tôt dans l'après-midi par l'Avtomobilist. Bonne occasion pour le club du peuple pour se rapprocher, mais il fallait pour cela, en premier lieu, défaire le puissant SKA. L'importance de l'enjeu avait fait (un peu) se déplacer les fans du Spartak et 3900 personnes étaient présentes pour ce duel. Les visiteurs démarrent pied au plancher et mettent la pression sur la cage de Borisov. Le Spartak, pris à la gorge d'entrée, reprenait la technique du roseau, il pliait mais ne rompait pas. Les locaux lançaient bien quelques contre-offensives mais sans grandes frayeurs pour Saint-Petersbourg. Le premier tiers s'achevait sur un score vierge malgré la domination sans partage des visiteurs. Les efforts pétersbourgeois vont être récompensés dès l'entame du second vingt et Petr Prucha ouvrait le score. Le Spartak profitait d'une double pénalité adverse pour poser son jeu et Nikontsev égalisait. Revenu à 4, le SKA continue de ne pas en mener large et Roman Lyuduchin fait passer les locaux devant sur un powerplay parfaitement maîtrisé. St-Pete' lancait alors ses snipers à l'assaut du but local, ceux-ci rivalisaient d'adresse et de talent mais sans succès, ils ne pouvaient faire sauter le coffre moscovite. Le Spartak subit une longue mais stérile domination, il parvient sans cesse à rester dans le coup. Une pénalité de Nepryaev permet au Spartak de s'installer et à son exceptionnel powerplay de trouver la troisième faille, cette fois-ci c'est le slap de Yunkov qui troue le but pétersbourgeois. Le SKA se rue de nouveau en avant mais sa clique de stars restent muettes devant le but spartakiste. Les tirs pleuvent mais Sergeï Borisov tient bon. Finalement, le Spartak va recevoir les médicaments qu'il prescrit puisque, sur un avantage numérique, Gleb Klimenko réduit la mise. Saint-Petersbourg, au lieu d'accélérer pour revenir dans le coup, se met brutalement à lâcher prise malgré les hurlements de Rhiga qui s'époumone derrière son banc. Le Spartak en profite pour dicter son rythme de jeu et Anatoly Nikontsev met définitivement à l'abri les siens.
Le Spartak Moscou s'impose et revient à sept longueurs du CSKA, c'est encore très loin mais mathématiquement rien n'est perdu.