Omsk a raté sa balle de match au Kazakhstan, le Barys, toujours solide défensivement, a tenu le choc et s'est imposé avec brio. L'Avangard a perdu son capitaine, Kalinin, lourdement blessé, mais même si son état s'améliore il ne reviendra pas avant de longues semaines. Le public a déployé une immense banderole pour rendre hommage et soutenir leur capitaine avec juste ces mots "Zdorovya Kapitan" (santé capitaine). Barulin a retrouvé son poste devant la cage sibérienne, après le match très moyen de Kostin au Kazakhstan.
La partie démarre de la pire façon pour les locaux qui sont pénalisés dès la première minute de jeu. Le Barys s'installe et lance à de nombreuses sans pour autant parvenir à ouvrir le score. Malgré le retour à cinq contre cinq, les Kazakhs continuent leur domination. Boyd remet pleine axe pour Nigel Dawes qui marque sur un tir tout en puissance (0-1).
Omsk, malmené en ce début de match, continue de déjouer et s'en remet à son portier pour rester dans le coup, une deuxième pénalité met les Sibériens dos au mur, la panthère cherche un deuxième trou dans la défense mais l'Epervier reste hors de portée.
L'Avangard lance des contres, Popov trouve Laco, le puck rebondit au second poteau où Perejogin fait mine de lancer, Laco s'étend et bondit, le Russe dévie dans l'autre angle vers Kolarik qui met au fond malgré un troisième plongeon du Slovaque (1-1).
La foule gronde et les locaux reprennent des couleurs, le jeu s'équilibre sur un très haut niveau, le powerplay sibérien ne donne rien et c'est sur un score de partié que se séparent les deux équipes.
Le Barys revient fort sur la glace et, comme à son habitude, distribue des coups et les pénalités commencent à pleuvoir et à hacher le rythme de la rencontre. Omsk tire les marrons du feu et contrôle la rondelle, la pression monte sur la cage kazakhe que Laco défend comme un mort de faim. Sur un powerplay, l'Avangard pousse, le joueur du Barys quitte le cachot, mais il n'a pas encore eu le temps de revenir en défense que Lyamin dévie dans l'angle pour Aleksandr Perejogin qui reprend juste sous le bras du portier (2-1).
Astana tente de revenir en fin de tiers mais Barulin tient la porte solidement fermée. Le dernier vingt est très équilibré, les deux équipes se neutralisent dans un chassé-croisé de bien belle facture. Le Barys court après le temps, en vain, le score reste figé. Le public de la Omsk-Arena commence à bouillonner et compte les minutes qui s'égrainent inexorablement. Nazarov demande son temps mort et sort son gardien, mais Kolarik vient alourdir la mise dans la cage vide alors que 9840 personnes hurlent de joie (3-1). Laco, sur le banc, en a les larmes aux yeux, mais il reprend sa place devant les filets kazakhs et s'offre encore quelques beaux sauvetages et redonne du baume au coeur de la poignée de supporters qui a fait le déplacement.
Omsk remporte ce septième match et rejoint les demi-finales, le public peut hurler "My Prikhordim AK Bars" (Nous arrivons AK Bars). Clap de fin pour Astana qui peut partir en vacances le coeur un peu gros.
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Chad Kolarik
** : Aleksandr Perejogin
* : Aleksandr Popov