Magnitogorsk, Kazan, Omsk, Khanty-Mansiysk ont mordu la glace hier. A l'Ouest, le SKA continue de filer au large, alors que le Tropedo écrase le Vityaz
Ahonen et le Metallurg sous pression face au Barys
Magnitogorsk, toujours invaincu depuis le mois de novembre, recevait hier soir le Barys qui voyait sa huitième place commencer à être inquiétée par le retour des Raffineurs de Nijnekamsk. Duel déséquilibré à première vue, mais sur la glace pendant un match tout est possible. D'entrée, les Métallurgistes semblent transformés, les mauvaises relances, les pertes de palets étranges se multiplient. Magnitka semble retrouver ses vieux démons et peine dans le premier vingt, le Barys, un peu largué, ne parvient guère à en profiter. Finalement, Dowes en solitaire ouvre le score pour les Kazakhs. MMK, malgré les encouragements de son public, ne réagit pas et ne se montre guère dangereux. Astana se met à hausser le ton dans la seconde période et emporte la défense locale aux abois, les tirs s'enchaînent mais Ahonen tient la baraque avec solidité et classe. Le portier finlandais, débordé face aux Kazakhs, fait de son mieux. Konstantin Romanov récupère un rebond et double la mise dans un silence pesant. Le Metallurg commence enfin à sortir de sa torpeur et part en avant, mais la défense kazakhe, diaboliquement bien organisée, étouffe le retour des locaux. Ceux-ci s'énervent et ne parviennent pas à se montrer réellement dangereux devant l'enclave défendue pourtant par un Jeff Glass bien fébrile. Magnitogorsk se montre bien peu réaliste et, malgré ses efforts, ne peut revenir dans le coup. Il faut tout le talent de Sergey Mozyakin pour faire sauter le verrou défensif d'Astana, il dribble tout le monde et, d'un tir puissant, réduit la marque. Le public se remet à chanter et à croire au retour de son équipe. Mais le dernier vingt est quasiment à sens unique, le Barys domine les débats et, sans le talent du cerbère ouralien, le score aurait pu être plus lourd. L'éclaircie métallurgiste en toute fin de rencontre ne permet pas aux locaux de revenir, et ceux-ci doivent s'incliner pour la première fois depuis bien longtemps.