Magnitogorsk n'était plus qu'à un succès de la qualification pour la finale de conférence et il espérait en finir dès ce match 4. En face, le Sibir navait plus le choix et devait à tout prix l'emporter, le jour de l'anniversaire de son coach, le bouillant tacticien
Dmitry Kvartalnov, NSK voulait réussir enfin à battre son adversaire.
Novossibirsk démarre bien et met la pression sur la cage métallurgique mais, une fois encore,
Koshetshkin intervient avec fermeté pour tenir le score. MMK, qui ne veut pas être en reste, inverse brutalement la tendance et oblige
Koskinen à réaliser de solides parades. Comme à l'entraînement, le Metallurg ouvre le score,
Kovar efface la défense et remet au second poteau pour
Danis Zaripov qui lance dans l'angle ouvert
(0-1).
Le Sibir ne reste pas inactif et ce but a le don de remotiver les locaux qui lancent une nouvelle offensive avec efficacité, la défense uralienne fait de son mieux mais se retrouve vite dépassée par la vitesse sibérienne. Surpris par la réaction immédiate de son adversaire, le Metallurg est pénalisé. Le Sibir pousse de plus en plus fort et
Ivan Lekomtsev, à la bleue, trouve l'ouverture
(1-1).
MMK revient à la charge et mitraille la cage sibérienne mais
Mikko Koskinen s'offre une impressionnante série de parades. En toute fin de tiers,
Mozyakin s'échappe seul en break et, d'un tir du poignet, bat le portier finlandais côté mitaine
(1-2).
Novossibirsk revient motivé sur la glace pour le second vingt, il propose un très beau visage, encouragé à tout rompre par son incroyable public. Magnitogorsk tient bon et profite des fautes sibériennes pour mettre la pression, une fois encore les locaux restent dans le coup grâce aux pirouettes de l'impressionnant
Koskinen. Le portier finlandais, abandonné par les siens, fait de son mieux et réalise save sur save. Une pénalité permet aux Métallurgistes d'enfoncer le clou d'un violent coup de marteau.
Sergeï Mozyakin, d'un puissant slap alourdit, la mise
(1-3).
La partie se débride et les deux équipes jouent très vite et extrêmement bien, mais les virevoltants gardiens maintiennent leur équipe respective dans le bon sens. Finalement, sur une action magnifique, le Sibir recolle au score,
Koskiranta feinte le shoot mais dévie en fait pour
Dmitry Kugryshev au second poteau, ce dernier prolonge jusque dans la cage uralienne
(2-3).
Le Sibir se rue à l'assaut avec l'énergie du désespoir, Magnitka plie mais ne rompt pas. La défense visiteuse tient bon et
Koshetshkin, toujours en excellent forme, fait ce qu'il faut. Le diabolique
Mozyakin continue de semer la terreur avec ses contre-offensives dévastatrices.
Kvartalnov s'époumone sur son banc, rouge de colère il tonne ses ordres, mais rien n'y fait, la porte de Magnitogorsk reste cadenassée et aussi solide que l'acier issu des Métallurgies uraliennes.
Le rêve sibérien s'achève là, un peu tristement car le Sibir aurait mérité mieux. Magnitogorsk, toujours aussi rutilant, rejoint la finale de la conférence orientale.
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Sergeï Mozyakin
** : Mikko Koskinen
* : Vasily Koshetshkin
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KHL |
Oufa n'est plus qu'à une victoire de la qualification |
Oufa avait pris les commandes de sa série après une victoire convaincante dans le match 3. Toujous à domicile, les Bashkirs espéraient se placer idéalement en remportant un troisième succès. Le Barys n'avait pas le droit à l'erreur et devait particulièrement bien négocier cette rencontre sous peine de se retrouver en mauvaise posture.
Le Salavat Yulaev démarre pied au plancher et mitraille la cage kazakhe dès les premières minutes de jeu,
Vitaly Eremeev multiplie les sorties et parvient à maintenir un score vierge malgré les nombreuses tentatives. La défense kazakhe se resserre petit à petit et met du physique.
Dubrovsky, heurté par l'un des défenseurs, doit quitter la glace en boitant, coup dur pour les locaux !
Petit à petit, le Barys commence à sortir de sa réserve et se met à lancer à son tour des offensives.
Vasilievsky continue de veiller devant sa cage et s'interpose avec talent devant les visiteurs. Les deux équipes se rendent coup pour coup dans un premier vingt palpitant, mais les deux portiers sont invincibles et s'illustrent.
Astana revient à toute allure dans le deuxième tiers mais le poteau bashkir vient sauver les locaux qui respirent. Alors que le Barys tient le match,
Slepyshev s'échappe seul en break mais un impeccable arrêt mitaine d'
Eremeev vient clore le débat.
Après deux tiers aux mains des portiers, la rencontre se débloque dès le retour au jeu.
Kaigorodov dévie pour Igor
Mirnov qui ouvre le score en profitant du trafic devant la cage
(1-0).
Oufa, qui pense être à l'abri, referme sa coquille et attend que la période s'achève, erreur tactique ! En effet, Astana s'accroche et fait des efforts pour revenir,
Savchenko évite la sortie de zone et remet au centre pour
Nigel Dawes que les Verts ont laissé seul, le Canadien ne rate pas l'occasion pour égaliser d'un tir sous la barre
(1-1).
Dans la foulée, les Kazakhs sont pénalisés, ils reculent et permettent à Oufa de revenir sur un but curieux.
Stepanov, dans l'angle, sert
Dmitry Makarov devant la cage, il touche juste le puck du bout de sa palette, ce dernier file dans la cage après avoir rebondi côté poteau
(2-1).
Il reste moins de trois minutes à jouer, la messe semble dite, mais impossible n'est pas kazakh. Astana sort son gardien et fait l'ultime pressing.
Dawes lance, son tir heurte la bande et revient au premier poteau,
Dmitry Upper, déséquilibré par le défenseur bashkir, trouve encore la force de dévier au fond des buts à 10 secondes du terme
(2-2) !
Le Salavat Yulaev fait grise mine et doit se rendre en prolongation avec le Barys qui jubile. La prolongation démarre mal pour les visiteurs qui sont d'entrée pénalisés.
Stepanov sert
Kirill Koltsov dans le slot, il part vers la droite où aucun Kazakh ne se trouve, il contourne le gardien qui fait de son mieux pour suivre et lance dans l'angle ouvert
(3-2).
Alors que les 7870 fans explosent de joie, Koltsov peut envoyer un baiser à son épouse dans les gradins, manifestement très émue. Oufa est tout près de la finale de conférence, il ne lui manque qu'un succès, en face Astana n'a plus le choix et devra à tout prix s'imposer demain pour éviter d'être éliminé de la course à la Coupe Gagarin.
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Andreï Stepanov
** : Andreï Vasilievsky
* : Nigel Dawes