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Le Torpedo et le Metallurg s'affrontaient pour un match amical à Füssen dans les Alpes bavaroises en Allemagne, les joueurs de l'équipe au cerf démarrent pied au plancher et mettent vite en difficulté les Métallurgistes. Ceux-ci, repliés en défense, cèdent une première fois sur un lancer exceptionnel de Varnakov. Le Torpedo continue de dominer la rencontre et de monopoliser la rondelle, MMK semble se reprendre mais ne parvient pas à enrayer la marche en avant de son rival. En fin de tiers, Makarov double la mise dans l'apathie ouralienne. Dans le second vingt, NN ralentit le rythme ; son adversaire, toujours un peu endormi, ne parvient guère à en profiter. La période devient de plus en plus ennuyante et le niveau peine à augmenter. A la toute dernière minute, Sergey Mozyakin s'enfuit en solitaire et débloque enfin de compteur de Magnitka. Dès la reprise, le Torpedo accélère et emporte les belles résolutions adverses, la pression monte et Vasiliev élargit de nouveau la marque. Le Metallurg, sonné, n'a pas encore abdiqué et inverse la tendance, Vitaly Koval multiplie les parades pour tenir les siens dans le bon sens. Une supériorité permet aux Métallurgistes de réduire le score par l'intermédiaire de Potekhin. MMK pousse de toutes ses forces et Enver Lisin qui s'échappe parvient à égaliser. Le match est complètement relancé, mais se verrouille également. Une mauvaise pénalité nijni-novgorodienne donne une occasion en or à Magnitka qui s'en saisit. Denis Platonov fait passer les siens sur un gros effort personnel. Les dernières minutes sont tendues, et le Torpedo lance ses ultimes forces dans la bataille mais en vain. Ahonen a solidement refermé la porte ouralienne et ne lâchera plus rien. Le Metallurg s'impose à l'arraché dans un match plutôt soporifique malgré l'ampleur du score.