Match décisif entre deux équipes qui se valent sur la glace et qui rêvent de qualification pour affronter une équipe d'Astana en demi-finale de conférence des playoffs.
Le Torpedo démarre en trombe et cherche l'ouverture rapidement, mais Vasilievsky veille au grain et préserve la virginité de sa cage dans un premier temps. Les Verts répondent en lançant des contres que Kasutin repousse tant bien que mal. Nijni Novgorod reste plus entreprenant dans ce tiers et son offensive fait plier les locaux mais pas leur jeune gardien qui repousse avec brio les sollicitations, les unes après les autres. Yurzinov sue à grosses gouttes sur son banc mais son équipe parvient à rester à flots malgré tout. Sur le banc opposé, Skudra s'époumone et tente de trouver une stratégie pour vaincre l'impérial cerbère, tout de vert vêtu.
Oufa se réveille enfin après un premier tiers transparent, d'entrée les visiteurs sont pénalisés. Le Salavat Yulaev s'installe et le surpuissant slap de Mirnov trompe le portier de NN, masqué (1-0).
Les visiteurs se ruent de nouveau à l'assaut pour revenir au score mais sans succès, ils sont de nouveaux pénalisés et l'impitoyable powerplay bashkir va de nouveau faire des dégâts. Pourtant Ivan Kasutin maintient le navire à flots avec une série de pirouettes. Khlystov lance, le tir est repoussé par le gardien, le rebond poussé par Zinoviev glisse derrière le portier, Kasutin se retourne et bondit dessus mais il a déjà franchi la ligne (2-0).
Oufa force pour tuer le match mais le gardien visiteur, transformé en mur sur glace, ne cède rien. Le Torpedo repart à l'assaut le couteau entre les dents et, sous pression, le Salavat Yulaev concède une faute transformée en pénalty. DenisParshin s'élance, Vasilievsky se couche, l'attaquant lance dans l'angle mais, en étoile de mer, le jeune gardien lève sa botte et repousse la rondelle alors que la foule tonne. Parshin se rattrape dans la foulée, sur un énorme effort personnel il parvient à conserver le contrôle du palet, contourne la cage et remet dans l'axe pour Bernatsky qui, d'un lancer puissant, fait trembler les filets (2-1).
Les Bashkirs tentent de reprendre du poil de la bête mais sans véritablement y parvenir. Le dernier tiers est un récital, le Torpedo, qui n'a plus le choix, se présente à l'assaut avec une volonté infaillible. Wolski s'arrache mais le tir passe à côté, Valentenko, à la bleue, canonne, Immonen cherche la déviation, aucun d'entre eux ne pourra battre l'impérial AndreïVasilievsky. Même à 6 contre 5, Nijni Novgorod ne peut revenir dans le coup et la sirène met fin aux rêves du Torpedo.
Oufa se qualifie au forceps et au bout du suspense mais, contre Astana, ce sera une autre série. Défaite amère et élimination difficile à encaisser pour le Torpedo qui peut nourrir des regrets et qui méritait mieux.