Le Barys Astana, privé de son coach pour six matchs, fait de son mieux mais a perdu ses deux dernières rencontres. Le haut du tableau oriental commence à s'éloigner pour le club kazakh et il faut vite se ressaisir. En face, Novokuznetsk continue de surprendre son monde et pointe fièrement au milieu de tableau. C'est sans complexes que le Metallurg se déplace dans la capitale du Kazakhstan.
Les visiteurs sont rapidement pénalisés, Zhaylauov emporte la défense métallurgiste et se présente seul devant la cage, son tir parfaitement cadré est bien sorti par Sorokin. Le Barys est dangereux dans le début de partie, mais ne peut pour autant ouvrir son compteur. Novokuznetsk joue le contre et se crée quelques belles occasions que Laco parvient à étouffer dans l'oeuf.
La défense sibérienne mutliplie les pénalités et les erreurs grossières, heureusement pour elle, Ilya Sorokin veille et repousse les tentatives avec brio. Le jeune portier, éblouissant, est sur tous les coups et réussit à préserver la virginité de sa cage jusqu'à la première sirène.
Le début du deuxième tiers offre une nouvelle supériorité numérique aux locaux mais ceux-ci n'en profitent toujours pas. Revenus à cinq, les Métallurgistes renversent la vapeur. Astana commet une faute, le powerplay sibérien appuie mais Jan Laco, impérial, ne laisse rien filtrer. Le deuxième tiers est aux mains de Kuznya mais le score reste vierge. Au bord de glace, derrière le plexi, Nazarov contemple son équipe.
Novokuznetsk continue de se créer de belles occasions dans l'ultime vingt, toujours sans parvenir à glisser la rondelle derrière la ligne fatidique. Les deux équipes se neutralisent jusqu'à la sirène finale et il faut donc avoir recours à une prolongation. D'entrée, Kamalov commet une faute et va rejoindre les geôles, laissant Kuznya à trois durant deux longues minutes. Mais une perte de palet catastrophique du powerplay kazakh permet à O'Brian de s'enfuir seul en contre, il perd son duel face au portier slovaque tandis qu'un tonnerre d'applaudissement retentit des tribunes.
La faute est tuée, et le Metallurg revient à quatre sur le glaçon. Blokhin, à la bleue, sert Bochenski seul devant la cage, qui a été oublié par la défense sibérienne, il fusille Sorokin à bout portant et offre la victoire au Barys (1-0).
Astana remporte une victoire difficile à domicile, mais parvient à se remettre en route et conforte sa quatrième place. Novokuznetsk, après un nouveau match très satisfaisant, peut empocher un point du Kazakhstan, cependant le Metallurg peut nourrir des regrets.

Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Jan Laco
** : Ilya Sorokin
* : Ansel Galimov

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