Le Metallurg, large vainqueur du match 3, espérait se remettre dans le bon sens en remportant le match 4. Le Sibir, qui devait se passer de son portier titulaire (voir notre news) et de son capitaine, n'était clairement pas favori pour cette rencontre.
Pourtant, ce sont bien les visiteurs qui démarrent à toute allure, Gubin dévie dans le slot pour Kugryshev qui ouvre le score. La suite du premier tiers est haché par les pénalités, mais le Sibir reste dominateur, en powerplay Hursley double la mise d'un puissant lancer de la bleue. Une pénalité des visiteurs permet au Metallurg de revenir en fin de tiers, Mozyakin longe la cage et fait se coucher Bespalov qui repousse quand même, Zaripov reprend victorieusement le rebond.
Magnitogorsk surdomine le deuxième vingt et bombarde la cage sibérienne, une fois encore l'égalisation vient du premier bloc en powerplay, Mozyakin sert Zaripov, au second poteau, qui met au fond dans une grande clameur. Le dernier tiers est plus équilibré mais aucune des deux équipes ne parvient à marquer. La prolongation qui débute ne dure que 22 secondes, Mamashev enroule un tir et offre la victoire au Sibir.

Novossibirsk mène désormais la série 3-1 et peut conclure dès demain à domicile. Le champion en titre au bord du gouffre doit à tout prix réagir.
 

Après deux défaites d'affilée sans parvenir à marquer, Omsk doit réagir très vite pour égaliser dans la série. Kazan démarre à tombeau ouvert et Glukhov ouvre le score dans la première minute de jeu. L'Avangard, absent durant les 20 premières minutes, ne sombre pas plus tant les visiteurs laissent filer. Le deuxième vingt est plus disputé et Omsk se réveille, les lancers pleuvent mais Nilsson tient bon.
Kazan, dominé, va pourtant marquer à deux reprises sur ses deux seules occasions par Kostitsyn et Zakharchuk. On se demande encore ce que Kostin fait devant la cage sibérienne à un tel niveau de jeu et pourquoi Barulin, si talentueux, est laissé sur le banc.
Les Eperviers continuent de forcer le verrou dans le dernier tiers et, à deux minutes du terme, Semyonov met enfin un terme à l'invincibilité du gardien avderse. Omsk espère un peu et sort son gardien, mais le score ne change pas.
Kazan s'impose nettement avec un minimum d'efforts, les Tatars ne sont plus qu'à une victoire de la finale de conférence. Omsk, lamentable défensivement et catastrophique offensivement, va devoir retrouver son meilleur niveau de jeu, sous peine d'être envoyé sèchement en vacances.
 

Les Jokerit, qui avaient remporté le match 3 malgré un arbitrage catastrophique en leur défaveur, voulaient égaliser face à l'Armée Rouge, qui retrouvait enfin son portier titulaire, Galimov, blessé depuis la fin de saison. Profitant d'un premier powerplay, le CSKA ouvre le score par Hjalmarsson, Da Costa récolte une assistance sur ce but, son premier point de ce tour.
Les Jokerit renversent la tendance et semblent égaliser, l'arbitre consulte la vidéo, le puck heurte le montant et remonte en cloche avant de ressortir, il est difficile de déterminer si le palet est rentré, mais il semblerait en effet. L'arbitre, lui, refuse la réalisation tandis que la grogne monte des tribunes de l'Hartwall Areena.
Le CSKA semble plus fringant dans le deuxième tiers mais Karlsson ne laisse rien filtrer, Helsinki a ses chances mais sans pour autant parvenir à égaliser.
Les Jokerit sentent monter la frustration et commettent de nombreuses fautes dans la dernière période, le CSKA en profite et enfonce le clou à deux reprises, par Simon Hjalmarsson, décidément exemplaire, et par Grigorenko qui devient le véritable poison des Finlandais.
Le CSKA remporte logiquement ce quatrième match même si, une fois de plus, des doutes planent sur l'arbitrage, cela commence à devenir courant. Helsinki glisse dangereusement au bord du gouffre et devra aller s'imposer à Moscou, demain, pour survivre.


Etoiles Hockey Hebdo de la journée :

*** : Simon Hjalmarsson (CSKA Moscou)
** : Sergeï Kostitsyn (AK Bars Kazan)
* : Danis Zaripov (Metallurg Magnitogorsk)

Résumé vidéo (en anglais) de la journée