Kazan chute une seconde fois contre un outsider, mauvaise opération. Cherepovets corrige Chekhov et se rapproche de ses rivaux, alors que le Spartak revit un peu contre Poprad
Kazan, impressionnant de puissance en fin d'année, avait dû pour son dernier match s'incliner contre le rival tatar de Nijnekamsk, défaite surprenante et qui laissait le Metallurg Mg plus loin. Pour son premier match en 2012, l'Ak Bars cherchait à se rattraper et se déplaçait pour l'emporter face à une équipe de Khanty-Mansiysk toujours difficile à vaincre. Les locaux démarraient pied au plancher poussés par leur public. Kazan, mis en difficulté d'entrée, devait rapidement céder sur le tir de Simakov. Les visiteurs vont vite réagir et, sous les braillements de Krikunov, partent au charbon, la pression monte très vite et Petrov isolé égalise. K-M, à l'aise comme un poisson dans l'eau, ne baisse pas les bras et revient dans le coup avec facilité. Kazan se repose sur ses acquis, mal lui en prend car Igor Emeleev envoie un missile dans la lucarne tatare. Les visiteurs peinent et sont méconnaissables, face à des locaux en pleine possession de leurs moyens et qui régalent. Le coach sourire du Tatarstan a du sacrément remonter les bretelles de ses hommes pendant la pause, car c'est une autre équipe qui monte sur la glace, complètement transformée et qui joue son meilleur niveau. Et il ne faut que 20 secondes à Zaripov pour égaliser, puis une nouvelle fois les Tatars se relâchent, Magogin contre et remet les Sibériens devant 20 petites secondes plus tard. Le Yugra accélère encore et emporte l'équipe adverse, qui subit le joug pendant de longues minutes. Dans cette situation, le score ne peut pas rester éternellement figé et Bulyansky double la mise dans un concert d'applaudissements. La coupe est pleine, Krikunov demande son temps mort et invective ses troupes qui repartent enfin de l'avant. Une nouvelle fois, la délivrance vient de Danis Zaripov qui contourne le but seul et qui fusille Biryukov. Kazan continue de pousser et, à la dernière seconde du tiers, Konstantin Korneev, d'un slap terrible, arrache l'égalisation. Le Yugra domine le dernier vingt alors que Kazan est de nouveau largué, les joueurs tatars souffriraient-ils de narcolepsie ? Les Sibériens font le show et Emeleev trouve de nouveau l'ouverture. Malgré les quelques sursauts sporadiques des visiteurs, Kazan ne sera pas en mesure de revenir.
Le Yugra s'impose et recolle au train des meilleurs. Second revers de Kazan qui semble retomber dans ses travers.
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