Le Lokomotiv s'impose enfin en finale de conférence
Le Lokomotiv, battu trois fois de suite, n'est plus qu'à un revers de l'élimination, il n'a plus le choix il doit l'emporter à l'Arena 2000 pour rester en vie. Prague, à un succès de la finale de la Coupe Gagarin, va essayer de tout faire pour en finir dès ce match 4.
Le premier tiers est très équilibré, les deux équipes ne veulent pas trop se découvrir. Le Lev obtient un powerplay mais peine à rester installé dans la zone offensive. Les deux équipes s'échauffent et, à quatre contre quatre, le Lokomotiv se montre, comme à son habitude, plus percutant mais Vehanen s'interpose avec talent. Iaroslav force, la défense tchèque explose, mais pas le gardien finlandais qui reste imbattable.
Dans le début du second vingt, Jiri Novotny s'échappe en solitaire, son premier tir est repoussé du bout de la botte par Sanford, Novotny repique au centre et précipite son propre rebond dans les filets locaux (0-1).
Prague est lancé et commence à pousser sur le but local, mais Sanford tient bon. Le Lokomotiv inverse brutalement la tendance et se porte à l'assaut, le danger est partout, mais Petri Vehanen aussi, et le score reste figé.
Iaroslav est pénalisé et doit se replier en défense, le puck tourne dans les palettes visiteuses. Yakovlev s'empare du palet et s'échappe en break, à deux contre un, avec Averin. Egor Yakovlev feinte le défenseur et, d'un tir surpuissant, fait trembler les filets alors que l'Arena 2000 explose (1-1).
Une nouvelle pénalité tombe sur le Loko qui continue de contrer. Mais le Lev revient à l'assaut, Vrana remet derrière lui pour Oystrick qui, d'un lancer surpuissant, trompe Sanford, masqué (1-2).
Le Lev continue de se montrer dangereux dans l'ultime tiers, mais le portier local ne se laisse plus avoir. Prague fait défiler le temps et joue le chrono pour s'assurer d'une quatrième et dernière victoire. Iaroslav n'a pas encore baissé les crosses et cherche toujours à revenir à hauteur. Alors qu'un joueur tchèque reste au sol, Galimov marque dans la lucarne, mais l'arbitre ayant sifflé préalablement ne peut accorder la réalisation malgré la bronca qui monte des gradins.
Le Lokomotiv continue de forcer, Kartaev remonte la glace et remet en retrait pour Sergeï Konkov qui, d'un tir puissant, fait passer la rondelle entre les pads de Vehanen, masqué (2-2).
Iaroslav a fait le plus dur mais une mauvaise pénalité dans les deux dernières minutes est extrêmement pénible, Prague force mais le dernier carré défensif et Curtis Sanford font ce qu'il faut pour empêcher l'évolution du score jusqu'à la sirène finale.
C'est donc en prolongation que se rendent les deux équipes pour la première fois de la série, le Loko domine les débats mais Vehanen, en état de grâce, repousse tout. Prague parvient à inverser la tendance mais bute à son tour sur le gardien. Alors qu'il ne reste que quelques secondes à jouer dans ces 20 premières minutes, la partie s'achève. Kronwall contourne la cage et remet pour Plotnikov qui lance, le gardien repousse jusqu'à Kartaev seul dans le slot, il reprend mais Vehanen s'interpose de nouveau, le puck glisse sur le côté où Sergeï Plotnikov est toujours placé, il récupère et pousse dans l'angle ouvert alors que 9000 personnes hurlent de joie dans un délire collectif (3-2).
Alors que retentit la sirène du train, le Lokomotiv s'impose pour la première fois de la série et reste en vie. Prague ne peut donc balayer son adversaire en quatre matchs et devra disputer une nouvelle rencontre à domicile demain. Le Lev devra, à tout prix, ne pas la perdre sous peine d'être contraint de revenir dans le chaudron de Iaroslav pour une sixième partie.