Magnitogorsk, après une période catastrophique, semblait s'être repris sous la houlette de Fedor Kanareikin. Après une longue passade sans march, le Metallurg revenait au jeu à Khanty-Mansiysk face à un adversaire direct, la victoire est impérative pour sortir enfin du bourbier. Le Metallurg démarre du bon pied dans la rencontre et fait le siège du but adversaire, Aaltonen ouvre logiquement le score. Le Metallurg continue sa domination et maintient une pression infernale dans la zone sibérienne. Kukkonen envoie une mine de la bleue et double la mise. Dès la reprise, Magnitogorsk continue sa démonstration face à un Yugra complètement dépassé, Kaigorodov sur le côté de la cage reprend victoireusement le tir de Glazachev. Cette ligne offensive va frapper de nouveau quelques minutes plus tard mais cette fois-ci c'est Konstantin Glazachev qui conclut l'action. MMK continue de cogner, et Khanty-Mansiysk étouffé ne parvient pas à s'en sortir, en toute fin de tiers Khlyntsev en contre s'en va ouvrir le compteur sibérien. L'ultime vingt a une physionomie complètement différente, les visiteurs qui se pensent à l'abri jouent tranquillement alors que les locaux reviennent avec le couteau entre les dents. Il ne faut que 30 secondes à Bulyansky pour marquer à son tour et réduire le score. Les Métallurgistes resserrent les rangs et parviennent à faire front devant leurs rivaux, mais à force de tentatives Artem Bulyansky trouve de nouveau l'ouverture face à Lisutin et remet son équipe complètement dans le jeu. Kanareikin donne ses conseils aux Ouraliens qui inversent la tendance et repartent de plus belle, mais sans parvenir à reprendre un peu d'air. Le Yugra sort son gardien, mauvais coup car Juhamatti Aaltonen s'en va marquer en cage vide pour offrir un succès précieux à Magnitogorsk. Le Metallurg passe de la onzième à la huitième place grâce à ces trois points, la rédemption continue pour les Ouraliens.