Le Sibir gagne, encore et toujours, et passe deuxième en Orient. L'Amur se relance en bas de tableau et semble tout proche d'abandonner la dernière place
Le Sibir, idéalement placé à l'embuscade, avait besoin d'une victoire face à l'Admiral s'il voulait prendre la tête de sa division. Vladivostok, qui compte toujours des matchs en retard, peut passer dans les huit en cas de succès en Sibérie.
Novossibirsk, poussé par son public, démarre à fond de train, les locaux s'offrent des grosses occasions, mais Nalimov virevolte de tous côtés et tient bon. Bobrov, devant la cage vide, lance, le portier s'élance et bloque dans un mouvement parfait.
Vladivostok, qui a essuyé les premiers coups de canons, repart de l'avant. Goroshansky mène la révolte de l'Admiral qui se montre à son tour dangereux. Salak fait front avec talent et repousse les tentatives des visiteurs. L'Admiral a retrouvé toutes ses sensations et son talent et il faut des miracles du Tchèque sur sa ligne pour éviter l'ouverture du score avant la première sirène.
Vladivostok revient au deuxième tiers avec la même volonté et pousse sur la cage sibérienne, une fois encore Salak intervient. NSK tient bon et lance des rapides contres, permettant à Nalimov de montrer également son talent. La partie s'équilibre et les deux équipes font jeu égal dans un match éblouissant. Les deux gardiens tiennent leur fort respectif avec talent et le score reste vierge après quarante minutes de jeu.
Les deux équipes continuent de se neutraliser et le temps défile. Le rythme baisse et les joueurs commencent un peu à s'endormir. Ce ralentissement profite aux locaux, Dmitry Monya se faufile dans la défense, longe la cage, et fusille le portier d'un tir puissant (1-0).
L'Admiral vacille et commence à perdre son sang-froid, Zemchenyok est envoyé au cachot pour dix minutes, au plus mauvais moment. Novossibirsk voit l'opportunité de se détacher, le powerplay s'installe tranquillement et le palet tourne dans les crosses sibériennes. Ojiganov canonne de la bleue, Nalimov repousse en urgence, Kopeikin et Kugryshev sont sur le rebond, le gardien au sol et en étoile parvient à repousser par miracle. Ullström récupère et temporise dans le cercle gauche, il sert Alekseï Kopeikin qui met au fond dans une immense clameur (2-0).
La neige tombe plus drue et plus serrée, mais l'Admiral reprend la barre. Il revient à l'offensive et fait parler ses canons. Vladivostok domine la fin de rencontre et finit par être récompensé, Kolar, à la bleue, envoie un missile bien dévié par Bergfors (2-1).
Les visiteurs retrouvent des couleurs et tentent d'égaliser, Salak garde la tête froide et parvient à verrouiller l'accès à sa cage.
Victoire très importante pour le Sibir qui s'empare de la deuxième place en Orient ! Encore une performance de haut vol pour une équipe de Novossibirsk que rien ne semble pouvoir arrêter. Vladivostok a retrouvé son niveau de jeu mais rentre bredouille de son déplacement dans la capitale sibérienne.