Les deux équipes, à égalité après deux matchs dans l'Oural, se retrouvaient en Sibérie pour la troisième rencontre qui allait permettre à l'un ou à l'autre de prendre les devants. Devant plus de 10 000 personnes, la rencontre débutait mollement, les deux équipes se livraient à un long round d'observation et ne se découvraient pas ou très peu. Omsk était plus performant dans ce premier vingt mais, comme à son habitude, ne parvenait pas à passer Michael Garnett, très inspiré devant ses filets. La première période s'achevait sur un score vierge. Dès la reprise, l'Avangard continuait de forcer le verrou et Sergeï Kalinin doublait la mise dans un concert de cris. Omsk n'arrêtait pas pour autant sa domination mais ne parvenait pas à doubler la mise. Le Traktor, complètement dépassé, n'arrivait pas à briser l'offensive adverse, et ce sont seulement les pénalités sibériennes qui permettaient aux visiteurs de respirer à peine mieux. Dans l'ultime période, le jeu perdait de son intensité, Omsk réduisait l'allure et se contentait de sa petite avance, le Traktor ne parvenait pas à sortir de l'ornière, même Kuznetsov semblait ailleurs. La partie traîne en longueur, Belousov tente de remotiver ses hommes mais sans succès, la fin de match est désespérement longue et ne donne rien de plus ou de moins. A la dernière minute, Chelyabinsk sort son gardien, mais tout le monde est en pleine apathie et le score n'évolue plus. Omsk s'impose sur le plus petit des scores après avoir tout de même fait le spectacle pendant deux tiers, en face le Traktor n'aura quasiment rien prouvé et n'aura jamais pu faire douter l'Avangard, plutôt inquiétant pour le leader oriental.