Neuf entraîneurs de la NHL ont perdu leur statut durant ces derniers mois, soit pratiquement un tiers. Cette situation n'est pas sans inquiéter, non seulement les principaux intéressés, mais aussi l'association des entraîneurs de la ligue nationale qui devra trouver d'autres moyens pour mieux protéger ses membres. Cette association a été créee en 1997 afin de prévenir ce genres de soucis.
Et oui, la vie d'un entraîneur en NHL est semé d'embûches et ne rentre pas qui veut dans ce cercle très fermé. Pour preuve, beaucoup de québécois aimeraient faire le grand saut, mais comme le précise le coach du Wild, sans contact on ne peut rien sous entendu, sans le piston il ne sert à rien de courir. D'ailleurs il précise que ce sont souvent d'anciens joueurs qui se reconvertissent.
Et c'est vrai que la tendance n'est pas prête de changer et ce, quelque soit le sport pratiqué même au niveau amateur. La première des sanctions quand les résultats ne suivent pas est de virer sans détour l'entraîneur (les cas d'écoles sont nombreux) et Alain Vigneault, coach des Canucks, se sent tout heureux d'avoir pu sauvegarder son emploi. On le saurait à moins.