L'ancien bagarreur du Canadien, Georges Laraque a sorti un livre dernièrement "La Force d'y croire", dans lequel il évoque en particulier la question du dopage. Soulignant que l'usage des stéroïdes n'est pas réservé qu'aux joueurs de devoir, l'auteur souligne qu'il n'écrit pas ses mémoires pour les dénoncer, mais que beaucoup de joueurs de la ligue savent parfaitement de qui il s'agit. Laraque donne de ce point de vue une illustration très simple de ces réalités avec la baisse de forme rituelle de ces joueurs ainsi que leur perte de poids dans la période des Jeux Olympiques, avant de revenir en forme dans les six mois qui suivent.
Laraque décrit également l'usage assez fréquent de l'éphédrine qui insensibilise à la douleur et permet à un joueur blessé ou simplement désireux de pouvoir se battre de pouvoir monter plus facilement sur la glace. Selon lui, l'observation en particulier des goones adverses était un bon moyen d'être fixé. Tremblements convulsifs et yeux vitreux étaient deux signes qui laissaient entendre que certains adversaires du soir n'avaient pas bu que du soda dans le vestiaire. Même si le grand Georges fait bien de souligner ces réalités, avouons qu'elles ne sont pas nouvelles et restent bien connues de l'organisation mondiale anti-dopage qui avait clairement évoqué les faits auprès de la direction de la ligue.
Reconnaissant que la LNH est désormais plus attentive au problème depuis 2005 et la signature d'un nouvel accord avec les joueurs, Laraque souligne que le système reste peu soucieux de limiter la casse chez les plus fragiles psychologiquement, comme le soulignent les trois suicides survenus cet été.
Pour terminer avec une information plus positive, Laraque évoque Gretzky comme le pire entraîneur qu'il a jamais eu, c'était du côté de Coyotes de Phoenix.
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