Mais cette fois, ce sont bien les représentants de la presse qui sont les premières victimes. Alors que les précédents déplacements du côté de Québec, de la Slovaquie, de la Suisse, de l'Allemagne s'étaient traduits par des accès gratuits à internet ou pour un coût bien moins élevé (20 ou 30 euros), avec également quelques cadeaux sympathiques pour les journalistes (spécial dédicace au Québec dans l'exercice), on se trouve avec des pratiques scandaleuses.
Ainsi, l'obtention d'un code d'accès à internet wifi au modeste prix de 150 euros, oui vous avez bien lu, font passer les villes de Stockholm et Helsinki pour des bourgades incapables de disposer d'un wifi correct, pitoyable alors que les deux pays affichent officiellement une politique d'excellence dans ce domaine au niveau européen. Quand vous aurez relevé que le téléphone et l'internet (payants) tombent en panne régulièrement, que la salle de presse est particulièrement bruyante, que l'on est pas fichu de servir autre chose aux journalistes que de l'eau en carafe et du café ( un grand merci à Skoda pour le café offert d'ailleurs), et que l'ascenseur qui permet de descendre de la salle de presse au troisième à la zone mixte pour les interviews au premier étage est interdit sans aucun motif après deux jours de compétition, vous aurez compris que Suédois et Finlandais ont une capacité d'organisation inversement proportionnelle à l'arrogance dont ils font preuve quotidiennement pour gérer l'événement sur le plan des médias.
Quand vous ajoutez que le wifi est également payant dans les hôtels et à un prix assez peu sympathique, vous comprenez que la note au final peut être assez salée.
Du coup, la presse a fait savoir son mécontentement à la Fédération Internationale et rappelé pour l'occasion que ce sont bien les journalistes qui popularisent un tel événement et en facilitent le suivi partout dans le monde. Tandis que l'IIHF décidait de critiquer l'organisation sans toutefois faire quoi que ce soit sinon évoquer vaguement la création d'un wifi dédié aux journalistes pour les prochaines épreuves, le Directeur du Comité d'organisation des prochains mondiaux 2014 à Minsk, Yauhen Vorsin, a précisé que le wifi y serait gratuit dans les patinoires comme dans les hôtels.
Retrouvez un article en anglais sur le sujet sur le site de l'Association Internationale de la Presse Sportive en cliquant ici
@CayuSs et Sebhockey !
Coome il est dit dans un comentaire, une compet internationnale se doit d'avoir un certain standing vis a vis des médias. Commet de tels pays ne comprennet pas ça ! en suisse nous avons à Genève pour couvrir le hockey , des sandwichs, charcuteries divers , fromage, sodas , eaux plates ou gazeuses. A Berne idem, j'écourte la liste car elle est plus longue que ton esprit réducteur. Il est pas demandé du champagne et des petits fours mais de quoi pouvoir tenir une journée de TRAVAIL qui a debutée souvent vers dix heures du matin pour terminer vers 1h00 du mat dans le meilleur des cas.
Lors de l'edition suisse, nous avions des pommes , du café , de l'eau en petites bouteilles , de quoi tenir en somme !
c'est tout ce que l'on demande !!
Papou a écrit
le 08/05/2013 à 10:30
CayuSs, je ne pense pas que de l'eau en bouteille, du jus de fruits et petits gâteaux secs démontent le budget d'une telle organisation. Il est clair que les journalistes ne demandent pas champagne et petits fours, comm tu le sous-entends...
_33_ a écrit
le 07/05/2013 à 14:20
J'ai couvert un événement similaire sur un autre sport.
Quand des journalistes passent toute la journée sur un site à couvrir 2 à 3 matchs, ils ne peuvent pas sortir au restaurant pour aller manger.
Quand on organise un tel événement, on attend une couverture médiatique importante et on se doit de fournir des conditions de travail décentes aux professionnels, qu'ils soient photographes, rédacteurs ou consultants TV.
De l'eau, du café, quelques boissons et de quoi grignoter semble un minimum, non? Il n'est pas question de champagne, faut pas déconner.
C'est juste qu'on est dans l'élite du Hockey! Pour attirer de grands médias, il faut se mettre au niveau des autres sports.
150€ pour internet, c'est 5 mois de forfait en France. Clairement du racket.
Isaia a écrit
le 07/05/2013 à 09:56
Effectivement, la demande pour autre chose que carafe d'eau, café peut surprendre.
Il ne faut pas se méprendre non plus.
On est au standing international tout de même.
Rien qu'en L2 au foot, et au Havre, je parle pas de Monaco, la salle de presse est équipé en tireuse à bière (avec modération) divers soda, de quoi se faire quelques sandwiches. On n'est pas dans le champ - petits fours, mais y 'a un standing minimum.
C'est je pense aussi que c'est ça plus ça plus ça..... Un peu comme la goutte d'eau...
Avec de telles pratiques, les grands médias, autres que sportifs, ne relateront rien des mondiaux, sinon en profiteront pour se "moquer" de notre sport....
Mais le hockey n'a surement pas besoin de développer en Suède ou en Finlande....
h@vran79 a écrit
le 07/05/2013 à 08:34
De l'aquavit ! De l'aquavit ! :D
Sebhockey a écrit
le 07/05/2013 à 08:34
@cayuSs
Cette phrase m'a un peu choqué aussi....
CayuSs a écrit
le 07/05/2013 à 01:31
"que l'on est pas fichu de servir autre chose aux journalistes que de l'eau"
Et quoi ? Les journalistes veulent des petit four et du Champ' en salle de presse ?