Déja assurés de remporter les mondiaux D1 et, par la même occasion, de monter dans le Top 16 mondial , les Bleus, après leurs quatre victoires, avaient à coeur de finir sur une cinquième victoire.
Dernier match de ce mondial polonais, l'équipe de France était opposée à la Pologne.
Pour ce dernier match, A. Bonvalot prenait place devant le filet français.
Quelques supporters français se faisaient entendre dans la patinoire de Tychy . Le portier français était rapidement mis à contribution et répondait présent face aux attaquants polonais.
Les Bleus n'étaient pas en reste mais manquaient de vitesse. M Serer, derrière la cage locale, chipait le palet au gardien mais ne trouvait personne pour récupérer sa passe devant la cage (8'). H. Vinatier venait lui aussi frapper à la porte du but polonais mais S. Mrugala faisait le job pour stopper le palet . La France subissait le jeu physique des hommes de J. Morawiecki et laissait traîner le caoutchouc devant le slot d' A. Bonvalot qui s'inclinait devant M. Wypazek, 0 - 1 (11'23, assist P. Huzarski ). Continuant à dominer des Bleuets un peu lents, les Polonais trouvaient, sur leur chemin, le portier grenoblois qui restait impeccable dans ses interventions.
Sur un contre, D. Thillet était accroché et l'arbitre de la rencontre accordait un tir de pénalité. Le néo-Villardien voyait sa tentative finir dans la mitaine de S. Mrugala (15'45). Une dernière supériorité française n'amenait pas le but égalisateur pour les Bleuets.
Tirs : France 11 - 12 Pologne .
Le tiers médian était du même calibre que le premier. V. Llorca lançait de la bleue, N. Abramov placé devant le portier polonais déviait le caoutchouc dans les filets locaux, 1-1(24'18). Poussés par un public acquis à leur cause, les hommes de J. Morawiecki venaient tester les réflexes de A. Bonvalot. Le gardien français, originaire d'Epinal, se montrait plusieurs fois intraitable . Il allait pourtant rendre les armes devant l'attaquant K. Kalinowski. Celui-ci se jouait des deux défenseurs et battait le gardien français au-dessus de l'épaule, 1 - 2 ( 29'13, assist Kapica, Starzynski) La réaction des hommes de L. Charrier ne se faisait pas attendre mais Ritz manquait la cible.
Les Polonais étaient bien près de faire le break mais le rebond laissé libre par A. Bonvalot n'était pas exploité par les attaquants polonais. A. Baazzi rejoignait le cachot à moins d'une minute de la deuxième pause.
Tirs : France 7 - 10 Pologne
En retard d'un but , la France tuait la pénalité et repartait à l'assaut des buts polonais. J. Bedin lançait mais ratait la cage. Dans la foulée, J. Ares butait sur le gardien, (44'). M. Sere très actif faisait montre de ses qualités mais sans réussite. Une nouvelle relance hasardeuse dans la zone defensive française permettait à P. Nalewajka de faire le break, 3-1( 49'26, assist M. Wypazek). Les Francais se montraient de plus en plus indisciplinés. R. Guttierez prenait 2 mn ( 51'54) avant que N. Ritz ne soit expulsé de la rencontre pour un geste d'humeur stupide. L'interressé envoyait, dans les tribunes, la crosse de son adversaire direct ( 53'02). Les esprits s'échauffaient quelque peu mais sans que l'arbitre ne sévisse. A. Baazzi réduisait la marque mais trop tardivement pour espérer revenir à hauteur des Polonais, 3-2( 59'57, assist M. Serer).
Score final 3-2.
Tirs : France 7 - 8 Pologne.
Malgré la défaite, les Français laissaient éclater leur joie et, après la traditionnelle remise des prix , pouvaient entonner la Marseillaise victorieuse .
A. Baazzi était élu meilleur défenseur du tournoi, et N. Ritz meilleur joueur français du tournoi.
Classement final :
La France est championne du monde D1 , le Kazakstan, malgré sa défaite 1-0 face à l'Italie, termine 2ème, Italie 3ème, Pologne 4ème, Croatie 5ème.
Le Japon, dernier, est relégué en division 2.
C'est un nouveau système depuis cette année, pour toutes les catégories féminines et masculines. Il n'y a que les Division 1 A qui peuvent espérer accéder à l'élite, c'est pour faire des groupes des divisions inférieures de niveau équivalents. Et éviter des équipes qui viennent de monter et qui se font massacrer parce qu'ils tombent sur une équipe qui vient de l'élite. Je sais pas si c'est très clair
Body-Budy a écrit
le 20/12/2011 à 20:44
Alveio, ça marche comment chez les U20 ?
Alveio a écrit
le 19/12/2011 à 18:24
Body-Budy : Les U20 ne montent pas en Elite
marie-rose a écrit
le 19/12/2011 à 16:15
bravo,les petits ,la relève est là , bravo ,vince et bonne chance pour la suite , très bientôt pour toi , à tantôt
Body-Budy a écrit
le 19/12/2011 à 11:12
@ steph le dijonnais
A pardon, je viens de comprendre :
"N. Ritz meilleur joueur français du tournoi"
je n'avais lu que "avant que N. Ritz ne soit expulsé de la rencontre pour un geste d'humeur stupide. L'interressé envoyait, dans les tribunes, la crosse de son adversaire direct ( 53'02)."
Du coup je ne comprenais pas cet élan de fierté de ta part!
mdr
Body-Budy a écrit
le 19/12/2011 à 11:10
Voila les seniors et les U22 en élite ce qui démontre un progrès constant du hockey français. Même si l'écart avec les lourds (suède, Finlande, canada, Russie, Rep Tchèque...) reste important.
Steph, c'est ironique pour Nico Ritz ?
pilou05 a écrit
le 19/12/2011 à 03:10
Et merci au coach Gapençais pour ces 2 montées successives (moi aussi je fais du chauvinisme^^)
CayuSs a écrit
le 19/12/2011 à 02:28
Bravo à cette équipe prometteuse !
Déçu par les japonnais, Le hockey au japon c'est un sport très mort et pourtant la japon se débrouille pas mal, même en senior.
dred76 a écrit
le 19/12/2011 à 00:31
oui alveio la france deviendra de plus en plus compétitive
Steph le Dijonnais a écrit
le 18/12/2011 à 22:52
Une fois de plus Nico me rend fier d'être Dijonnais ! bravo à lui !
Alveio a écrit
le 18/12/2011 à 22:39
Dernier but 100% amiénois :D :D :D
*mode fanatique off*
Beau, très beau parcours de nos bleuets. Hâte de voir ça dans quelques années au plus haut niveau
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