Les Russes, après un premier tour bien terne, recevaient les USA en 1/4. Le match contre les Etats-Unis avait été la dernière bonne rencontre des champions du monde en titre. Alors électrochoc enfin pour la Mère Patrie ou revanche américaine ?
Les Russes continuent leur très mauvais départ et sont rapidement menés 1-0,
TJ Oshie en solitaire double la mise.
Bryzgalov complètement transparent continue pourtant d'être sempiternellement titularisé. Les Russes peinent à contrer, finalement
Sergeï Soin, sur un énorme effort personnel, réussit à conserver le palet, transperce la défense, remet au second poteau pour
Svitov qui fait sauter le verrou américain.
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Photo : Laurent Lardière |
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Dans le second vingt, la Russie continue son jeu qui s'apparente de plus en plus à de la bouillie, les Américains en profitent pour élargir leur avance grâce à
Thompson. Les Russes, à la peine, multiplient les erreurs,
Kuznetsov rate une sortie de zone ce qui permet à
Stastny de dévier vers
Smith qui ressert
Galchenyuk seul face au gardien, le prodige des Habs, longe la cage et déjoue le portier russe.
Dans le dernier tiers,
Varlamov remplace
Bryzgalov devant le filet russe, les rouges accélèrent d'entrée,
Aleksandr Ovetchkin, à toute allure, balance un missile dans le but américain. En powerplay, la Russie force mais une bien mauvaise perte de palet permet à
Carter, seul en contre, d'alourdir la marque dans l'apathie défensive et du portier russe. La Sboranay repart en avant,
Popov sert
Perejogin dans le slot qui fusille
Gibson.
Les Russes accélèrent enfin mais sans pouvoir revenir au score.
Tyutin, complètement invisible dans le mondial, se distingue par une faute idiote, l'Oncle Sam force et
Trouba, à la bleue, profite de l'écran devant la cage pour alourdir la marque. La Russie contre mais les USA reviennent bien vite à l'assaut, le slap de
Moss prend à contre-pied le gardien à cause d'une malencontreuse déviation d'un défenseur entre ses jambes. Les Etats-Unis déroulent et reviennent en force,
Smith sert idéalement
Stastny qui met au fond. Chaque tir américain rentre,
Varlamov aussi faible et fragile que
Bryzgalov se distingue par une consternante inefficacité.
Bilyaletdinov lève les yeux au ciel, mais lui seul est responsable d'une sélection plus que vaseuse.
Les attaquants russes, qui font leur travail, repartent en avant mais sont sans cesse contraints de jeter un oeil par dessus leur épaule pour être sûrs que la défense est bien placée et peut suivre en cas de contre. La rencontre se termine sur un petit rythme.
Les Etats-Unis, solides et convaincants, ont été réalistes et impériaux, ils se qualifient logiquement pour les demi-finales où ils affronteront la Suisse ou la République Tchèque. La Russie, fade, fragile et stérile, a offert une performance lamentable à l'image d'un mondial complètement raté.
Zinetula Bilyaletdinov peut se mordre les doigts d'avoir réalisé une sélection si discutable et qui n'a clairement pas été à la hauteur.
Bryzgalov-
Varlamov-
Koshetshkin les trois gardiens ont été complètement dépassés, pourquoi n'avoir pas privilégié
Bobrovsky,
Eryomenko ou
Barulin ? La défense a été transparente, lente, mal repositionnée et a littéralement explosé. Où sont les
Gorokhov,
Kalinin,
Solovyov,
Korneev,
Kulyash ? Copie complètement à revoir pour les Russes à moins d'un an des JO de Sotchi, "coach Bill" devrait faire les frais de cette humiliation. Les médias russes, impitoyables avec la Sbornaya, réclament sa tête et Tretiak devrait leur donner et chercher un remplaçant pour relancer la "Big Red Machine".
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