maxwell a écrit | le 22/09/2009 à 00:49 |
quelques précisions
au canada, nous avons des conventions collectives qui precisent le fonctionnement d'une entreprise, service public, ces conventions ont une durée.
A la fin de la durée, le syndicat peut demander une grève pour protester contre le fait que la direction par exempler efuse de renégocier les salaires. le patronat peut par contre déclarer le lock out et mettre en congé les salariés sans les payer, et généralement ensuite mettre la pression sur le syndicat pour obtenir une nouvelle convention collective favorable (diminution des salaires, plus d'heure etc...)
Comme les syndicats ont engénéral des caisses de grèves puissantes, ils peuvent tenir des mois et paient en partie le salaire des salariés. L'activité continue avec les cadres qui au canada n'ont pas le droit eux de faire grève, donc ici le journal sort (il est vraiment nul de chez nul) tandis que les salariés et lock out (et non grévistes car ils ne sont pas à l'initiative du processus) manifestent et conduisent des actions pour tenter d'obtenir une négociation réelle. Ici quebecor est habitué du lock out qu'ils font systématiquement pour tenter de forcer les salariés à signer des conventions plus favorables pour eux. Une majorité des montréalais sont favorables aux grévistes, on noterait environ 15 à 20% de lecteurs en moins pour le journal, tandis que le site dissident si je puis dire fait actuellement de super chiffres. |
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Nick a écrit | le 21/09/2009 à 23:47 |
Petite correction, Lock out et non look out.
Il s'agit d'une cessation des activités dans une entreprise selon la volonté du patronat pour faire pression sur des grévistes. une forme de mouvement social patronal finalement. |