Dans un premier tiers dominé par les locaux, ceux-ci trouvaient à deux reprises la faille grâce à Duncan Keith et l'inévitable Patrick Kane. Dans le second vingt, le champion en titre réagit et force le verrou, Williams ressert King, plein axe, qui débloque le compteur visiteur.  En début de dernier vingt, les Kings profitent d'un powerplay pour égaliser, Kopitar dévie le slap de Carter au fond des filets de Chicago. Les Blackhawks reprennent doucement le contrôle du match et Kane redonne l'avantage aux siens. En fin de partie, Los Angeles, dos au mur, sort son portier et fait pression sur la cage, Kopitar lance, Williams est à la déviation et arrache l'égalisation à 9 secondes de la sirène finale.
C'est en prolongation que les deux équipes doivent se départager, celle-ci dure encore et toujours sans qu'aucune des deux équipes ne marquent. Dans la seconde prolongation, c'est la paire offensive de Chicago qui va en finir, Toews s'échappe en break, il ressert Kane dans l'angle opposé qui fusille Johnatan Quick, malgré l'impressionnant volte-face de ce dernier. Les Blackhawks explosent de joie, ils sont champions de la conférence Ouest et rejoignent la finale de la Stanley Cup face aux Bruins.
Chicago - Boston en finale, une affiche alléchante entre deux équipes des "Original Six" (six équipes qui ont fondé la ligue). Cela n'était pas arrivé depuis 1979 où la finale avait opposé les Rangers de New York aux Canadiens de Montréal. (Premier match de la finale mercredi au United Center de Chicago).