Feuilleton de l'été, feuilleton de l'automne, la saga du coyote se poursuit du côté du tribunal des faillites de l'Arizona.
Jim Balsillie et ce qui l'a rendu riche, le BlackBerry
Pressé par le faillitaire (c'est comme celà qu'on dit paraît-il) Jerry Moyes, celui là même qui avait déclenché l'affaire en se déclarant en faillite et avec lui la franchise de Phoenix, le juge a reconvoqué tout le monde afin de trouver une solution qui permette d'indemniser correctement le vendeur et surtout règle en partie au moins le problème avant le début de la saison NHL.
Soucieux de faire un geste, le canadien Jim Balsillie a déclaré que s'il obtenait la possibilité d'acheter les coyotes, il maintiendrait la franchise à Glendale au moins cette année. De quoi répondre en partie aux critiques du juge qui soulignait la difficulté de bouger la franchise dès cette année, mais également de souligner qu'avec son offre de 242 millions de $, contre 160 pour l'offre NHL, il était bien le plus crédible pour n'importe quel vendeur sérieux et avait bien l'intention de rapatrier la franchise au Canada dans un avenir proche.
Cette déclaration de Balsillie a été accueillie favorablement par le juge, lequel pourrait rendre un jugement assez rapidement.