C'est du côté de Québec ville que l'on ouvre un nouvel épisode dans le feuilleton des Coyotes de Phoenix, avec une information qui a fait l'effet d'une bombe ces dernières 48 heures. Selon Réjean Tremblay, journaliste généralement très bien informé et qui surtout ne donne pas en principe dans le scoop gratuit, le groupe Québecor, principal artisan aux côtés des autorités de la ville de Québec pour récupérer une franchise NHL (plutôt en faire revenir une après la fameuse défection des nordiques désormais perdus dans les neiges du Colorado) aurait démarré des négociations avec la Ligue Nationale pour s'entendre sur le prix d'une éventuelle transaction.
Même si l'affaire est loin d'être faite, la logique est de dialoguer et de voir les deux staffs d'experts apprendre à se connaître dans une affaire qui reste délicate.
Malgré le démenti de Québecor, il est clair que l'information est exacte pour une grande majorité d'observateurs, et souligne les difficultés pour trouver une issue aux problèmes des Coyotes de Phoenix. Engluée dans une spirale financière infernale, la franchise ne semble plus intéresser de pigeons américains, pardon d'investisseurs susceptibles de vouloir maintenir la franchise sur place, comme c'est le voeu le plus cher du Commissionnaire Bettman qui avait déjà été forcé d'avaler son chapeau lors de la relocalisation d'Atlanta du côté de Winnipeg en 2011 et qui pourrait bien remettre le couvert vu le peu d'offres sérieuses ces dernières semaines.
Une autre piste, Seattle, qui avait longtemps tenu la corde, paraît quelque peu s'éloigner, la ville ne paraissant pas offrir tout ce que l'on était en droit d'attendre, au point de les Kings de Sacramento, franchise NBA qui devait en théorie s'y installer, semble retarder son passage à l'acte, à la grande surprise de la direction de la NHL qui comptait bien citer cet exemple pour faire avancer le dossier.
Même si l'on en est qu'au tout début des opérations, l'information qui voit les parties se rencontrer peut déjà constituer un formidable espoir pour tous les nostalgiques des nordiques et autres participants aux marches bleues de Québec ces dernières années.