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Brian Burke, Manager Général des Toronto Maple Leafs

Lors d'une interview accordée à NHL Live Wednesday, le manager général des Toronto Maple Leafs a mit les choses au clair: "On ne va pas s'engager là-dedans," a déclaré Brian Burke, "c'est un bon joueur, mais j'ai certaines lignes de conduite sur la manière dont un joueur demande un transfert."

Connaissant Burke et son habitude de faire le contraire de ce qu'il déclare à la presse, on peut s'interroger. Mais le doute s'estompe très vite:

"Quand un joueur vient demander à être transféré, je lui dit clairement 'ne finit pas cette phrase', car une fois que la demande est faite, je vais t'expédier ailleurs. Si un joueur veut partir, aucun doute qu'il ira jouer ailleurs. Je n'embrasse les fesses de personne pour qu'ils jouent dans ma ville, alors va en enfer si tu finis cette phrase. Ma seconde règle est que si j'entends parler de ça (dans la presse), tu ne vas nulle part."

Clair, net et précis.

Après s'être rendu responsable d'un accident de voiture qui aura coûté la vie à son coéquipier Dan Snyder en 2003, Heatley demande à quitter les Atlanta Thrashers en 2005. Au moins à l'époque il avait fait ça discrètement et avait de bonnes raisons de vouloir changer d'air suite à cette tragédie. Et voilà que 4 ans plus tard, il re-demande à être échangé, le fait savoir publiquement et en profite pour accuser l'entraineur Cory Clouston, pourtant le premier depuis bien longtemps à obtenir un bon bilan à Ottawa.

Qui veut d'une star égocentrique et capricieuse qui va engloutir 7.5 M$ de masse salariale pour les 4 prochaines saisons alors que le plafond va prochainement être sur le déclin? Pas Brian Burke.

Une chose est sûre: quelle que soit la destination finale d'Heatley, il se fera copieusement sifflé dès qu'il retournera à la Scotiabank Place d'Ottawa.