Censé assainir les finances des clubs, le plafond salarial a été instauré à l'issue du lockout de 2004-05. Mais étant basé sur les revenus globaux de la ligue, et non sur la situation financière exacte de chacune des 30 équipes, ce plafond s'est envolé de plus de 12% trois fois de suite, et plusieurs équipes se retrouvent désormais dans une situation financière tout aussi incomfortable qu'avant le lockout.
Visiblement plus raisonnable pour cette année, crise oblige, la ligue n'annonce qu'une augmentation symbolique du plafond, qui passe à 56.8 M$, soit une augmentation d'à peine 100.000 $. De son côté, le plancher salarial, donc la masse salariale minimale que doivent avoir les équipes, passe à 40.8 M$, soit 1.8 M$ de plus que le premier plafond salarial post-lockout d'il y a 5 ans.
Le plafond était à 39.0 M$ en 2005-06, 44.0 M$ en 2006-07 (+12.8%), 50.3 M$ en 2007-08 (+14.3%), 56.7 M$ en 2008-09 (+12.7%), et sera donc à 56.8 M$ pour 2009-10 (+0.2%). Un net recul est attendu pour la saison 2010-11.