Les Bruins, à une victoire de la finale, n'ont pas laissé passer leur chance et s'imposent une quatrième fois en autant de rencontres. La belle cylindrée de la Pennsylvanie, méconnaissable, n'a, une fois encore, rien pu faire face aux Black and Gold. Le match très équilibré permettait aux deux équipes de s'illustrer défensivement. Crosby, en solitaire, butait sur Rask.
Les Bruins accéléraient dans le second vingt mais sans parvenir à déjouer Vokoun en très grande forme. Boston cherchait la faille, encore et toujours, et finissait par la trouver en début de dernier vingt. Marchand contrôle le palet en entrée de zone, il sert Adam McQuaid à la bleue qui nettoie la lucarne de Pittsburgh alors que le Garden salue comme il se doit ce but. Boston reste en contrôle et Seguin s'offre un break mais ne peut convertir. Les Penguins, affolés, au bord du gouffre, tentent de renverser les locaux mais Tuukka Rask repousse les tirs avec brio et maintient les siens dans le tempo. En fin de rencontre, Bylsma sort son portier, la dernière minute est très animée. Les visiteurs lancent leurs dernières forces dans la bataille, les B's suent pour préserver leur avance, à la dernière seconde, le tir surpuissant d'Iginla termine dans la mitaine de Rask alors que retentit la sirène et que le Garden, tonitruant, explose de joie. Ultime action qui résume parfaitement la série. La surpuissante attaque de Pittsburgh muette face au jeune Finlandais qui signe un second jeu blanc de la série.
Boston, sur la voie royale, vient de balayer sèchement 4-0 les Penguins dans une série maîtrisée d'un bout à l'autre. Les Bruins, en pleine forme et impressionnants, rejoignent donc la finale, comme en 2011 où ils avaient été sacrés. Pittsburgh, méconnaissable et muet offensivement, sort sans gloire. Malkin et Crosby, les deux stars de l'équipe, n'ont même pas pu marquer un point, deux tous petits buts marqués en quatre matchs contre 12 encaissés, l'écart est net.