Philippe Bozon qui vient d'être nommé entraîneur de l'équipe de France des moins de 20 ans n'a cependant pas renoncé à coacher en Suisse même s'il quitte le pays et Genève. «C’est vrai, je serai l’entraîneur de l’équipe juniors de France jusqu’à Noël, soit jusqu’aux championnats du monde de Briançon en D1 avoue t'il au journal, nous avoue-t-il au "TG". Mais je ne quitte pas pour autant mon domicile de Saint-Julien-en- Genevois.»
«Boz» est ouvert à toute proposition. «Je me considère comme disponible sur le marché, relève-t-il. Je me suis engagé pour quelques mois avec la Fédération française et nous ferons le point par la suite.»
En attendant, le premier hockeyeur français de l’histoire à avoir tâté de la NHL n’a toujours pas vu les portes du métier d’entraîneur professionnel s’ouvrir à lui. «Peut-être que je me vends mal, soupire-t-il. Je me donne encore quelque temps pour tenter d’entrer dans ce milieu très fermé.»
Manque de chance pour lui, le poste d’entraîneur assistant lui était promis au CP Berne, aux côtés de John van Boxmeer. Mais le Canadien a été limogé et remplacé par Larry Huras qui lui a préféré Hans Kossmann. Philippe Bozon s’est aussi vu souffler le poste d’entraîneur-chef à Bienne (par Kent Ruhnke) et même à Sierre.